mercredi 18 avril 2018

D&P - L’Église « catholique » de Québec trompe ses fidèles…




Dans une publication sur Facebook datée du 14 avril 2018, l’Église Catholique de Québec annonce son soutien et sa confiance envers l’organisme Développement & Paix. Cet organisme, qui organise le « carême de partage » dans les diocèses canadiens pour se financer et bien exploiter la charité des fidèles trompés, a eu des orientations douteuses (théologie de la libération, modernisme, progressisme, etc..) dès sa fondation.

Après une saga concernant le soutien de l’organisme envers des organisations faisant la promotion de l’avortement dans les années 2000, une mise sous tutelle fantoche des évêques canadiens, en 2011,  avait supposément mis de l’ordre chez D&P.

Quelques paragraphes plus bas, des fidèles s’indignent (concernant les activités de D&P avant la tutelle)

L’Église « catholique » de Québec rétorque :

«  Développement et Paix cesse son partenariat lorsqu'un organisme démontre des incohérences avec l'enseignement de l'Église. »

Tout n’est que tromperie!

Dans une enquête publiée par nous le 26 avril 2016, notre conclusion était que malgré la tutelle;

« Des organismes canadiens, faisant la promotion de l’avortement au Canada et au Québec, sont actuellement financés par Développement et Paix année après année, sous le nez des évêques. »


Cette enquête était basée sur le rapport annuel de revenus de l’organisme fait à l’Agence de Revenu du Canada pour l’année 2015. Tous les diocèses « catholiques » de la province ont été informés des résultats de cette enquête ainsi que la Conférence des Évêques catholiques du Canada. Maintenant que le rapport annuel pour l’année 2016 est disponible, nous pouvons constater la stabilité des financements que nous avons déjà dénoncés.

Pour l’année 2016;

1- Le Centre Justice et Foi, le bras laïc des jésuites canadiens, recevait un don de 20 000$, dont 6000$ étaient utilisés à des fins politiques.


La directrice de l’organisme, Elisabeth Garant, est bien connue pour avoir contesté les positions antiavortement du cardinal Ouellet dans une lettre ouverte aux médias en 2010.

« Autrement dit, l'expérience et la parole des femmes concernées par une décision aussi cruciale que celle de poursuivre ou non une grossesse non désirée doivent être entendues, respectées et prises en compte dans l'élaboration du discernement moral. Malheureusement, dans l'Église catholique, c'est encore une hiérarchie constituée uniquement de clercs masculins et célibataires, excluant systématiquement les femmes, qui définit le discours officiel – particulièrement sur les questions d'éthique sexuelle. » (source)

2-  L’Église Unie du Canada reçoit année après année, pour sa part, quelques dizaines de milliers de dollars de Développement & Paix.

Pour 2016, elle recevait 50 000$, dont 25 000$ servaient à des fins politiques.
Outre le fait que nous pouvons sérieusement nous questionner sur la pertinence d’un si gros financement à un organisme protestant de la part d’un organisme catholique, il ne faut pas oublier l’agenda pro-avortement de l’Église Unie.
En 2010, l’Église Unie du Canada se joignait au mouvement d’opposition aux politiques pro-vie du Parti Conservateur.

La position officielle de l’Église Unie est exprimée dans une lettre au premier ministre de l’époque, Stephen Harper, intitulée: Access to Abortion for Women in Developing Nations.(source)
En voici un extrait significatif:

« We are glad to learn that your emphasis on maternal health will likely cover sexual and reproductive health-care services, including family planning. Hundreds of thousands of women lose their lives every year due to causes related to childbirth and pregnancy.Therefore, we encourage you to include access to safe and legal abortions as part of that care . »

La lettre, complètement disparue sur leur  site officiel, a été retrouvée avec l’aide de l’outil de recherche Archive.org(source)

3- L’Organisme Steelworkers Humanity fund, un organe philanthropique du syndicat des METALLOS basé à Toronto, est présent depuis au moins 2011 dans les rapports fiscaux de D&PIl recevait la somme de 2000$ en 2016.

La présidente du local torontois du syndicat United Steel Workers est Carolyn Egan (source), elle est également vice-présidente du Steelworkers Humanity Fund. (source)

Carolyn Egan
  est la directrice et porte-parole d’un autre organisme nommé Ontario Coalition of Abortion Clinics (coalition ontarienne des cliniques d’avortement) (source) (autre source)et porte-parole de Abortion Rights Coalition of Canada (coalition pour le droit à l’avortement au Canada). (source)
Elle est également présidente du chapitre canadien de l’Internationale Socialiste. (source)
Outre l’activisme de la vice-présidente mentionné plus haut, on peut également constater que le susdit syndicat fait la promotion de la théorie du genre. (source)

***
Que faut-il de plus à la Conférence des Évêques Catholiques du Canada et à l’Église Catholique de Québec pour finalement ébranler leur confiance envers D&P?

Année après année, la grande arnaque de ces gens qui se disent catholiques, mais ne le sont plus continue et on rassure les fidèles avec cet odieux mensonge :

«  Développement et Paix cesse son partenariat lorsqu'un organisme démontre des incohérences avec l'enseignement de l'Église. »


vendredi 6 avril 2018

Éducation: le gouvernement et l'UNESCO

Dans une récente demande d'accès à l'information adressée au Ministère de  l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, nous demandions à savoir qui étaient les "experts" constamment cités de manière anonyme dans les communiqués du ministère concernant le programme "Éducation à la sexualité" .

Nous voulions savoir également, et cela semble plus important au niveau local, quels sont les organismes révolutionnaires "québécois" qui ont travaillé avec les théoriciens du gouvernement à l'application du programme dans la province - Bien évidemment cette question est demeurée sans réponse.

Somme toute, le Ministère n'hésite pas à admettre qu'il est à la botte de l'UNESCO: