Sermon de monsieur l'abbé Damien Dutertre, prononcé à Drummondville lors de la messe de la fête de saint Jean-Baptiste (24 juin 2019), patron des Canadiens-français.
mardi 2 juillet 2019
samedi 8 juin 2019
Neuvaine patriotique à saint Jean-Baptiste 2019
![]() |
Cliquez sur l'image pour l'élargir. |
Comme à tous les ans, Tradition Québec vous convie à vous joindre à cette grande neuvaine à saint Jean-Baptiste, patron des canadiens-français.
Quoi faire?
Pourquoi?
Compatriotes Québécois, rappelez-vous des labeurs, des souffrances, ainsi que des gloires de nos ancêtres. Reprenez votre vrai nom de Canadien-français, chassez tout ce qui est contre-nature, pervers, blasphématoire, gauchiste, anti-civilisationnel de votre vie. Renouez avec votre identité et votre culture. Soyez des Canadiens-français, de dignes descendants des Français qui ont colonisés cette terre afin d'y apporter la Lumière de la Foi dans le Nouveau Monde.
Texte de la neuvaine
Ô Saint Jean-Baptiste,
illustre Précurseur du Messie, vous que le Sauveur a proclamé
le plus grand parmi les enfants des hommes,
et que Notre Saint Père le Pape Pie X
a donné pour patron spécial aux Canadiens Français ;
vous avez merveilleusement préparé,
par votre vie austère, pénitente et tout angélique,
les voies au Règne de l'Agneau Rédempteur.
Nous vous en supplions, daignez nous obtenir la grâce
de marcher sur vos pas glorieux,
de conserver la foi de nos pères,
de défendre avec zèle les intérêts de la Sainte Église catholique,
et de réaliser les desseins de la Divine Providence
sur chacun de nous, afin qu'après l'exil de cette vie,
nous puissions nous retrouver dans la Céleste Patrie,
pour y chanter les louanges du Roi éternel de tous les peuples,
pendant les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
mercredi 19 décembre 2018
Entrevue d'Alexandre Cormier-Denis (Nomos-TV) avec Etienne Dumas (Tradition Québec).
Nomos-TV : « Quel est l'objectif du Mouvement Tradition Québec ? »
Tradition Québec :
Tradition Québec est une organisation, un mouvement catholique visant à la promotion de l’idéal du Canada français. Nous voulons représenter le Canada français tel qu’il devrait l’être encore aujourd’hui.
Beaucoup veulent combattre les écarts et torts du mondialisme, fort bien. Mais s’opposer seulement à l’immigration, est-ce la source réelle du problème? L’argument classique à l’immigration est le bas taux de natalité. Pourquoi donc? Parce que la population s’est fait matérialiste. « eux qui font leur Dieu de leur ventre » dit saint Paul. Elle s’est détourné des biens de l’autre monde, en recherchant les biens d’ici bas. C’est le consumérisme. La source du mal moderne est religieux. C’est ce que nous voulons rappeler.
L’heure est à la formation, à la préparation. Il faut renouer avec nos racines, avec notre identité catholique. Elle est garante de notre survie en tant que nation – je crois que ça l’a été assez bien démontré que l’Église catholique nous a permis de résister à l’assimilation.
Tradition Québec se place dans cet objectif de formation. Mensuellement, nous faisons une journée de formation, sous forme de cercle de lecture militant. Nous étudions en groupe et nous faisons profiter les autres de ce que nous avons appris – de pertinent – depuis la dernière séance. Entre temps, il y a des articles. Parfois des actions, comme dans le cadre du crucifix à l’hôpital Saint-Sacrement (hiver 2017) de Québec, où un de nos militant est allé remettre un crucifix. C’est petit, anodin, - ça nous a valu les critiques du pelleteux de nuage à Bock-Côté, lequel ne fera jamais rien d’autre que d’écrire des articles ne menant à rien de concret - mais je pense que cela a eu un quelconque impact sur la décision finale de remettre le crucifix. Il faut cesser de subir.
Léon XIII disait dans son encyclique Rerum Novarum :
« À qui veut régénérer une société quelconque en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines. La perfection de toute société consiste, en effet, à poursuivre et à atteindre la fin en vue de laquelle elle a été fondée, en sorte que tous les mouvements et tous les actes de la vie sociale naissent du même principe d'où est née la société. Aussi, s'écarter de la fin, c'est aller à la mort ; y revenir, c'est reprendre vie. »
Nomos-TV : « Votre rapport avec l'Église
actuelle ? »
Tradition Québec :
Plutôt inexistant. Il est certain que quand que nous regardons ce qui s’est fait au concile de Vatican II, ainsi que ce qui s’est fait depuis, on se demande si cette chose qui se revendique comme catholique l’est réellement. Les notes de la l’Église catholique sont : Une, sainte, catholique et apostolique. Considérant cela, il nous est impossible d’accepter cette contre-Église comme étant l’Église catholique. Vatican II est, après tout, aux dires de Ratzinger « Benoit XVI » un contre Syllabus, document du pape Pie IX condamnant les erreurs modernes. Enfin, on voit qu’à chaque semaine, à chaque jour, Bergolio/François dit et fait des choses contraires à la morale catholique. De plus, il s’est fait l’allié objectif du mondialisme. Ceci étant dit, nous nous référons volontiers au magistère catholique, inchangé, de saint Pierre à Pie XII. Donc l’ancienne messe en latin, les catéchismes, la morale contraignante. Ce que plusieurs nomment « la crise de l’Église » est du jamais vu depuis l’arianisme. Saint Jérôme a écrit, à l’époque, « le monde s’est réveillé arien ». Il en est de même aujourd’hui, avec le modernisme, cette hérésie du XXème siècle condamné par saint Pie X en 1907. Cette erreur, que le pape a nommé « l’égout collecteur des hérésies », car celle-ci tient en son sein toutes les autres erreurs du passé. C’est ce qui prévaut à Rome depuis le concile de Vatican II. Nous en tirons un devoir strict, pour tous catholiques, de se tenir à l’écart, car si l’on suit Bergolio dans son enseignement, c’est la ruine. Ce qui est présenté actuellement comme le « catholicisme » est en fait une nouvelle religion née de Vatican II. Elle n’a plus rien de catholique, au regard des siècles derniers. Nouvelle ecclésiologie, œcuménisme, réforme des sacrements, nouvelle messe, etc. Plus rien n’est pareil. C'est donc qu'il est impossible pour un catholique, sous péril de schisme et de coopération à l’hérésie, d'être en union avec cette « Église conciliaire ». Nullam partem.
Nomos-TV : « Qu'est-ce qu'être
Contre-révolutionnaire? »
Tradition Québec :
Comme l’indique le mot, contre-révolutionnaire c’est être contre la Révolution, telle qu’incarné sous forme politique depuis la Révolution française de 1789. Celle-ci tiens ses origines de la Renaissance, puis de la Réforme protestante. C’est les fameux trois R. La Révolution, pour résumer, c’est « L’homme en haut et Dieu en bas ». La Contre-Révolution est « Dieu en haut et l’homme en bas ».
Être « contre » n’est pas la raison d’être. C’est affirmer l’ordre naturel du monde (l’homme naît, l’homme meurt) soutenir le bien commun. « l’ordre naturel est celui qui découle de la nature des choses, telles qu’elles ont été créées ».
Le contre-révolutionnaire soutien l’autorité légitime des parents sur les enfants; le révolutionnaire bafoue cette conception (c’est ce que nous avons constaté dans les régimes révolutionnaires, où les enfants appartient à l’État). La contre-révolution tient dans ces conceptions. Pour élever des enfants, les parents sont les plus disposés, c’est indéniable. Il y a des exceptions, mais celles-ci restent des exceptions.
« La Contrerévolution, c’est le contraire de la Révolution ».
Nomos-TV : « Qui est Rumilly ? »
Tradition Québec :
Robert Rumilly est un français, né en Martinique (son père était officier) en 1897 et mort à Montréal en 1983. Il a habité l’Indochine française. Il fut camelot du roi à l’Action française, en France. Il a émigré en Canada français en 1928. Selon ses propos, il s’est fait canadien-français, embrassant notre histoire et nos aspirations nationales de l’époque – un peu comme Jules-Paul Tardivel né aux États-Unis. Il a beaucoup écrit, et cela va sans dire. Des monographies, des biographies, des livres d’histoire. Il a écrit une colossale histoire de la province de Québec, de 1867 au second gouvernement Duplessis, en 41 volumes. En somme, c’est un auteur de l’école contre-révolutionnaire.
Nomos-TV : « Pourquoi rééditer le
livre aujourd'hui ? »
Tradition Québec :
En effet, on se demande ce qu’a a nous apprendre un livre datant de 1956. 62 ans dans la vie d’un peuple, c’est peu. Toutefois, considérant tous les bouleversements qu’a connu notre nation, c’est beaucoup. En fait dans ce livre, Rumilly décrit la genèse de la Révolution tranquille. Comme toute Révolution, elle n’est pas né le jour de la mort de Maurice Duplessis. Elle a été d’abord préparé dans les intelligences. Rumilly montre, preuves à l’appui, comment le gauchiste – on pourrait dire la révolution – s’est installé chez nous. Comme aujourd’hui, elle a joui de l’apport des syndicats, des « artistes », de professeurs, des médias, et même de religieux tel le père Georges-Henri Lévesque, les abbés Dion et O’Neill. Les gens cités, aujourd’hui décédés, ont des rues, des collèges, des ponts à leur honneur. La revue Cité libre, socialisante et moderniste, Pierre-Elliot Trudeau, Pierre Laporte, le journal le Devoir, Radio-Canada, etc. La Révolution tranquille est la référence ici, le point de départ, comme 1789 en France. Comme en France, il n’y avait qu’une poignée de vrais révolutionnaires à l’époque. Cependant, ils ont placé leurs cartes, infiltré les institutions, puis, peu à peu, placé leurs gens. Dans ceci, ils ont été aidé par l’élément anglophone, dans un optique de « placer des gens éclairés » afin de déchristianiser le Québec. Il y a aussi l’apport, non négligeable de la franc-maçonnerie.
Nomos-TV : « Est-ce que le Canada
français a été victime d'un complot ou simplement d'un changement
de mentalité de ses élites ? »
Tradition Québec :
Un peu des deux à la fois. Il y a une conjoncture ici. C’est la résultante de l’installation du libéralisme catholique au Québec, ainsi que de l’hérésie moderniste, condamné par le pape Pie X. Le libéralisme est un fanatisme de la liberté, en tout et partout. Il érige en pseudo dogme « Il a une vérité, c’est qu’il n’y en a pas. » L’énoncée est évidemment contradictoire. Le libéralisme « canadien » voulait être catholique à la maison, neutre en public. Comme s’il y avait une différence réelle entre les deux. Par comparaison, à la maison je ne mentirai pas, mais au travail je mentirai sans arrêt. Et ça le libéralisme, c’est un poison mortel pour l’intelligence. Il n’y a plus rien de vrai, le principe de non-contradiction est inexistant. Une fois que vous en êtes infecté, vous pouvez adhérer à tout, comme les gens d’aujourd’hui qui rejettent le catholicisme, mais qui soutiennent le new age, le yoga, le bouddhisme et qui viennent se créer quelque chose d’intrinsèquement contradictoire. Comme par exemple, Philippe Couillard peut dire « allah akbar », tout en allant à Rome demander à Bergoglio/François de venir au Québec. Quoique ce dernier, libéral lui aussi, est capable de faire pareil (pensons à Karol Józef Wojtyła/Jean-Paul II qui a embrassé le coran).
Le modernisme, quant à lui, tient ses racines dans le protestantisme. Il a pour fond l’agnosticisme. Il a pour père le kantisme et la philosophie moderne, surtout allemande. Il prône l’immanence. Dieu est dans l’homme, Dieu est une émanation de l’homme. Dieu existe car c’est un besoin pour l’homme. Le modernisme n’use pas des causes de l’existence de Dieu par st Thomas, comme la preuve par le mouvement. Le modernisme résolument anti-thomiste. La religion, la vraie - pour le moderniste - n’est qu’expérience du divin. Celle-ci est intérieure.
Saint Pie X dit dans son encyclique Pascendi, daté de 1907 : « Ils se cachent et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au cœur de l'Eglise, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement. […] imprégnés au contraire jusqu'aux moelles d'un venin d'erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l'Eglise »
On voit ici que les deux se rejoignent. Quelqu’un qu’on a présenté comme le père de la Révolution tranquille, le père Georges-Henri Lévesque, dominicain, fédéraliste, fondateur de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, était parmi ceux de ces courants d’idées. Sa faculté des sciences sociales étaient dans ce courant. Il faut le dire, ça plaisait bien aux prétentions d’assimilation des anglais, car tout ceci avait pour fin réelle de désarmer le Canada français. Le père Lévesque en soutenant la non-confessionnalité des coopératives, sous le principe qu’on éloigne ce faisant des gens qui pourraient être intéressés, par exemple les protestants ou juifs dans la coopération économique – nuisant au bien commun, car on se prive d’apports supposément bénéfiques -, déclare qu’il n’est pas toujours opportun de manifester le caractère catholique, afin de ne pas choquer, troubler l’ordre social, le bien commun. En affichant une étiquette catholique, on frustrerait les rapports économiques des coopératives. C’est « s’abstenir d’afficher extérieurement tout signe d’appartenance religieuse tout en adhérant intérieurement à la foi »
La revue Cité Libre allait dans le même sens, dès son numéro 1 : « Nous voulons d’un Québec chrétien mais chrétien par le dedans — ce qui est bien plus difficile — et non d’un État politico-religieux qui brime les consciences et caricature, aux yeux des voisins et de ses propres enfants, un catholicisme qui transcende l’Histoire et les régimes politique. Nous demandons un redressement des définitions. Nous demandons que le religieux se nomme le religieux, que le politique se nomme le politique. »
On voit ici la conjoncture. Le père Lévesque revendique ainsi des espaces publics étrangers au catholicisme, donc à notre caractère national de l’époque. Tout ceci arrive à l’époque de l’avant concile Vatican II, où ce qu’on nomme la « nouvelle théologie » avait apparu (retour du modernisme). Évidemment, tout ceci va se concrétiser à Vatican II. Sous ces principes, on évacue le caractère catholique canadien-français (que les Lévesque, abbés Dion et O’Neill, Trudeau et Laurendeau détestent profondément).
Ça nous donne notre Québec moderne. Tout cela, ce n’est qu’un seul élément de toute cette problématique. On peut aussi mentionner la mainmise par les gens de ces idées sur l’Action catholique, laquelle devait nous former une élite catholique, issue de la jeunesse canadienne-française. Fait à noter, le p. Lévesque a eu 3 procès à Rome pour hérésie. Son protecteur romain n’était nul autre que mgr Montini, futur « Paul VI ». Celui qui a fait la « Révolution en chape et tiare », selon les mots de la Haute Vente italienne (franc-maçonnerie).
Par ailleurs, peut-on voir les premiers balbutiement du multiculturalisme ici ? On oublie qui nous sommes, au profit de qu’est l’autre ? Il y a une même identité entre modernisme et multiculturalisme.
Nomos-TV : « Quelle a été l'influence
de la revue Esprit au Qc ? »
Tradition Québec :
La revue Esprit d’Emmanuel Mounier a eu une influence considérable. La revue Cité Libre se faisait surnommé la petite sœur d’Esprit. Cette revue prône le personnalisme, dont je crois que tu as récemment parlé lors d’une vidéo. Elle a aussi influencé le journal le Devoir, l’ex-journal nationaliste fondé par Henri Bourassa. Elle a aussi influencé Radio-Canada, car les gens de Cité Libre, du Devoir et de Radio-Canada étaient à peu près les mêmes, s’invitant tour à tour. Une petite clique gauchiste, se lançant des éloges mutuels. Le personnalisme veut mettre la personne avant l’intérêt commun, le bien commun de la société. Esprit était lu par le père Lévesque et tous les révolutionnaires de l’époque.
Nomos-TV : « Le Devoir semble au centre
des préoccupations de Rumilly. Pourquoi ? »
Tradition Québec :
Effectivement, le journal le Devoir est au centre dans le premier livre. Celui-ci était aussi au centre de la contestation anti-duplessis, prônant des liens étroits avec les régimes socialistes ou communistes. Il était aussi allié avec les dénigreurs officiels de la province de Québec, lesquels versaient leur fiel dans les revues anti-Québec comme le McLean’s de Toronto. Le Devoir tissait les liens les plus forts avec la revue Esprit, afin de faire pénétrer ici les idées « nouvelles. » Le Devoir servait de relais et était beaucoup lu, même dans les presbytères, à cause que ce journal fut le journal nationaliste d’Henri Bourassa.
Nomos-TV : « Qu'est-ce qui a changé
depuis la parution du livre? »
Tradition Québec :
Le Canada français a cessé de lui-même de suivre son idéal de toujours, lequel était d’amener les gens d’Amérique à la connaissance du vrai Dieu. Nous avions aussi un rôle civilisateur, comme la France, fille aînée de l’Église l’a fait avant nous.
La foi catholique a quasiment disparu, en même temps que s’est installé (et maintenant que disparaît) la nouvelle religion issue de Vatican II.
Ce que Rumilly nommait le gauchiste – que nous appelons la Révolution – a pris le contrôle de tous les aspects de la vie en Canada français. Elle a pris le contrôle des institutions. Evidemment, par soucis d’enterrer une fois pour toute le Canada français, elle a nous a légué une histoire biaisée basée sur la haine anti-religieuse.
Au fond, le gauchisme nous a donné une nouvelle identité. Celle-ci, c’est l’anti-Québec, l’anti-Canada français,
Nomos-TV : « Assiste-t-on à un retour d'un autonomisme « de droite » contre une centralisation « de gauche » comme à l'époque de Duplessis ? »
Tradition Québec :
Semble-t-il que nous retournons à cela. L’autonomisme de Duplessis, c’était le respect intégral du pacte de 1867. L’autonomisme aura été l’anti-chambre de l’indépendance, à mon avis.
Je pense qu’il y a une volonté de faire respecter les droits et intérêts du Québec. C’est bien, mais quels sont ces intérêts? Être plus à gauche que toutes les provinces? Être plus décadent?
Concernant l’immigration, il est juste qu’un territoire puisse contrôler qui rentre et combien vont rentrer. C’est le droit d’un état souverain.
Pour revenir complètement à cette époque, il faudrait revenir à quelque chose de plus précis. Car, ce que nous sommes devenus, ressemble à ce qu’on est un peu partout dans la modernité. Il n’y a pas de spécificité. Il y a la langue, mais pour combien de temps ?Autrement oui, la gauche veut recommencer a saisir le pouvoir fédéral pour contrer les législations du Québec (bonnes ou mauvaises).
Nomos-TV : « Êtes-vous séparatiste ? »
Tradition Québec :
Je préfère le terme indépendantiste. Oui, nous le revendiquons, par égard pour notre histoire, notre culture et notre religion. L’expérience nous a démontré que l’union des deux peuples anglais et français, ne peut tenir. Si nous voulons demeurer qui nous sommes, c’est la seule voie possible.
C’est d’ailleurs une idée qui a germé sous l’hospice du catholicisme, pensons à Jules-Paul Tardivel et à son journal la Vérité. Il a écrit un roman patriotique, intitulé Pour la Patrie, lequel met en scène le Canada français qui doit faire un choix entre renouveler le pacte fédératif de 1867, lequel va assimiler les Canadiens-français à plus ou moins longue échéance. L’autre choix qui se propose est de créer un état catholique sur les rives du Saint-Laurent, l’État de la Nouvelle-France. Sa description fait d’ailleurs penser au fameux discours de l’abbé Groulx : « Notre état français, nous l’aurons ». Cet état se veut résolument enraciné. Pôle dynamique pour toute l’Amérique française. État français portant son âme sur son visage.
vendredi 14 décembre 2018
mercredi 27 juin 2018
Messe de la saint Jean-Baptiste 2018 : photo et sermon
Grand-messe de la nativité de saint Jean-Baptiste à Saint-Valérien-de-Milton. Monsieur l'abbé Damien Dutertre. Sermon donné le 24 juin 2018, dans la province du Québec, pour la fête de Saint Jean Baptiste, saint patron des Canadiens Français. |
dimanche 10 juin 2018
Grande neuvaine patriotique à saint Jean-Baptiste 2018
Cliquez sur l'image pour l'élargir.
Comme à tous les ans, Tradition Québec vous convie à vous joindre à cette grande neuvaine à saint Jean-Baptiste, patron des canadiens-français.
Quoi faire ?
Récitez dévotement chaque jour, du 15 au 23 juin, cette prière adressée au saint patron de notre peuple.
Pourquoi ?
Le peuple canadien-français gît dans la misère, dans la décadence et le péché. Notre patrie fut jadis grande parmi les nations catholiques. Maintenant, elle est à l'avant-garde de ce qu'on appelle la Révolution, c'est-à-dire le renversement de l'ordre naturel établi par Dieu. Nous disons non à ce déclin et nous supplions le Ciel de sauver le Canada français.
Compatriotes Québécois, rappelez-vous des labeurs, des souffrances, ainsi que des gloires de nos ancêtres. Reprenez votre vrai nom de Canadien-français, chassez tout ce qui est contre-nature, pervers, blasphématoire, gauchiste, anti-civilisationnel de votre vie. Renouez avec votre identité et votre culture. Soyez des Canadiens-français, de dignes descendants des Français qui ont colonisés cette terre afin d'y apporter la Lumière de la Foi dans le Nouveau Monde.
Ainsi soit-il.
Texte de la neuvaine
Ô Saint Jean-Baptiste,
illustre Précurseur du Messie, vous que le Sauveur a proclamé
le plus grand parmi les enfants des hommes,
et que Notre Saint Père le Pape Pie X
a donné pour patron spécial aux Canadiens Français ;
vous avez merveilleusement préparé,
par votre vie austère, pénitente et tout angélique,
les voies au Règne de l'Agneau Rédempteur.
illustre Précurseur du Messie, vous que le Sauveur a proclamé
le plus grand parmi les enfants des hommes,
et que Notre Saint Père le Pape Pie X
a donné pour patron spécial aux Canadiens Français ;
vous avez merveilleusement préparé,
par votre vie austère, pénitente et tout angélique,
les voies au Règne de l'Agneau Rédempteur.
Nous vous en supplions, daignez nous
obtenir la grâce
de marcher sur vos pas glorieux,
de conserver la foi de nos pères,
de défendre avec zèle les intérêts de la Sainte Église catholique,
et de réaliser les desseins de la Divine Providence
de marcher sur vos pas glorieux,
de conserver la foi de nos pères,
de défendre avec zèle les intérêts de la Sainte Église catholique,
et de réaliser les desseins de la Divine Providence
sur chacun de nous, afin qu'après l'exil
de cette vie,
nous puissions nous retrouver dans la Céleste Patrie,
pour y chanter les louanges du Roi éternel de tous les peuples,
pendant les siècles des siècles.
nous puissions nous retrouver dans la Céleste Patrie,
pour y chanter les louanges du Roi éternel de tous les peuples,
pendant les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
samedi 23 décembre 2017
Liste d'envoi
Vous pouvez désormais vous inscrire à notre liste d'envoi sur notre site web, afin de recevoir les plus récents articles de Tradition Québec dans votre boîte courriel.
À droite sur la page du site, entre l'option Faire un don et la barre de Recherche sur le site.
mercredi 13 décembre 2017
La franc-maçonnerie et ses agents du Québec
Dans un de nos précédents articles, nous brossions le tableau des forces occultes de la franc-maçonnerie au Québec. À présent, nous allons aller plus dans le détail. Commençons par l'une des coqueluches d'une certaine nouvelle droite. Mais, tout d'abord, disons que nous nous trouvons en face d'une quasi caricature tant ses accointances maçonniques/révolutionnaires/contre-natures sont grosses comme le bras !
Un communiqué du Grand Orient de France, daté de janvier 2017, a plutôt passé inaperçu au Québec. Le Grand Orient de France - une, sinon la plus grande obédience maçonnique du monde -, réaffirmait son soutien à "l'auteure" (on aurait préféré que ce soit plutôt l'Académie française qui lui offre des cours de langue française) algérienne Djemila Benhabib, celle-là même qui réclamait le retrait du crucifix de l'assemblée nationale (2012).
Hormis cet "officiel" soutien financier de la maçonnerie française, Mme Benhabib a reçu en 2016 le prix maçonnique Condorcet-Dessaulles du Mouvement laïque québécois, branche active de la maçonnerie québécoiseuse. Tous se souviennent le rôle de la ténébreuse officine qu'a tenu le MLQ dans le dossier de la prière au conseil municipal de Saguenay.
En novembre 2016, elle était l'invitée du Comité Laïcité République lors d'un débat-conférence à Paris. L'événement était présidé par le Vénérable frère trois points Patrick Kessel, ancien grand maître du Grand Orient de France et président du Comité Laïcité République. Notons que cet événement avait lieu dans la mairie du troisième arrondissement de Paris (la laïcité est fille de la franc-maçonnerie, laquelle est mère de la République française)
Toujours en novembre 2016, Djemila Benhabib participait au 14e Salon du livre maçonnique de Paris. Elle y reçut le prix Humanisme, qui, dit-on « est décerné à un auteur profane ayant dans un essai défendu des valeurs proches de celles de la franc-maçonnerie. »
À ce salon du livre, elle y présentait son dernier ouvrage : « APRÈS CHARLIE, laïques de tous les pays, mobilisez-vous ! », édité aux éditions H&O. Cette maison d'édition se spécialise dans les collections gaies de tous genre (plus dégoûtante l'une que l'autre), dans le féminisme et les livres traitant de l'athéisme. Bref, il s'agit d'une maison d'édition purement républicaine. Laissons la parole au diable (description venant du site web de la maison d'édition H&O) :
En décembre 2016, Mme Benhabib exposait ses vues sur la laïcité lors d'une conférence à la loge maçonnique du Grand Orient de France. Étant donné que le caractère "tenue blanche" n'est pas mentionné (un langage maçonnique pour dire que des non-initiés seront présents), on peut franchement se demander si elle ne s'est pas discrètement - ce mot si cher aux maçons - enrégimentée dans cette secte luciférienne qu'est la franc-maçonnerie. De toute façon, à constater sa si fréquente - voire son habituelle - collaboration avec la franc-maçonnerie, rien ne serait surprenant ; au niveau des idées, elle est acquise aux forces antichrétiennes de la Révolution.
De notre côté de l'océan, les frères trois points lui démontrent autant de soutien, tel que rapporté sur le site du Grand Orient du Québec.
Il y en aurait beaucoup plus à écrire ici. Nous espérons seulement que les personnes de bonne volonté lirons ces présentes lignes et seront désormais aguerris à propos de Mme Djemila Benhabib. Les idées de la secte veulent s'infiltrer partout, afin de neutraliser tout ce qui pourrait, éventuellement, s'opposer à la Révolution et à ses œuvres. Non, disons-le, les derniers remparts de la civilisation française d'Amérique ne céderont pas. Devant les sophismes révolutionnaires, opposons la Vérité. La devise de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr (Bretagne) est Ils s'instruisent pour vaincre : qu'elle soit nôtre !

Pour plus d'informations sur l'hydre du Mouvement laïque québécois, consultez notre article sur Le panthéon maçonnique du Québec contemporain, ainsi que l'article de Média-Presse-Info sur Le Mouvement laïque québécois n’est rien d’autre que la franc-maçonnerie.
-Etienne Dumas
Tradition Québec
Un communiqué du Grand Orient de France, daté de janvier 2017, a plutôt passé inaperçu au Québec. Le Grand Orient de France - une, sinon la plus grande obédience maçonnique du monde -, réaffirmait son soutien à "l'auteure" (on aurait préféré que ce soit plutôt l'Académie française qui lui offre des cours de langue française) algérienne Djemila Benhabib, celle-là même qui réclamait le retrait du crucifix de l'assemblée nationale (2012).
"Après Charlie, laïques de tous les pays, mobilisez-vous !" |
![]() |
Le prix maçonnique Condorcet-Dessaulles remis en 2016 à Djemila Benhabib. |
Toujours en novembre 2016, Djemila Benhabib participait au 14e Salon du livre maçonnique de Paris. Elle y reçut le prix Humanisme, qui, dit-on « est décerné à un auteur profane ayant dans un essai défendu des valeurs proches de celles de la franc-maçonnerie. »
À ce salon du livre, elle y présentait son dernier ouvrage : « APRÈS CHARLIE, laïques de tous les pays, mobilisez-vous ! », édité aux éditions H&O. Cette maison d'édition se spécialise dans les collections gaies de tous genre (plus dégoûtante l'une que l'autre), dans le féminisme et les livres traitant de l'athéisme. Bref, il s'agit d'une maison d'édition purement républicaine. Laissons la parole au diable (description venant du site web de la maison d'édition H&O) :
![]() |
Djemila Benhabib en compagnie des deux patrons de la maison d'édition H&O, Olivier Tourtois et d'Henri Dhellemmes, au salon du livre de Paris (2013). |
Pour la liberté sexuelle, contre tous les obscurantismes, H&O est une maison d’édition assurément gay, résolument athée et évidemment féministe.Enfin, pour clore sur cette maison de désordre, M. Daniel Hamiche du site Observatoire de la Christianophobie rapportait quelques informations concernant le financement de la maison d'édition H&O. Cet article est en lien ici.
Assurément gay : Avec plus de 200 titres allant de la littérature à la bande dessinée, de la poésie à la photographie, des essais sociologiques à la science-fiction, du polar à l’érotisme, de l’album de luxe aux livres de poche, H&O fête la diversité sexuelle dans une grande sarabande colorée. Résolument athée : H&O est la seule maison d’édition à consacrer une collection entière à la critique des religions et des croyances. Douze titres essentiels pour déconstruire le discours moralisateur des marchands d’illusion. Évidemment féministe : Avec le lancement, le 8 mars 2013, de la collection « H&O AU FÉMININ », nous donnons la parole aux femmes de la Méditerranée en lutte pour leur liberté, qui est aussi la nôtre !
En décembre 2016, Mme Benhabib exposait ses vues sur la laïcité lors d'une conférence à la loge maçonnique du Grand Orient de France. Étant donné que le caractère "tenue blanche" n'est pas mentionné (un langage maçonnique pour dire que des non-initiés seront présents), on peut franchement se demander si elle ne s'est pas discrètement - ce mot si cher aux maçons - enrégimentée dans cette secte luciférienne qu'est la franc-maçonnerie. De toute façon, à constater sa si fréquente - voire son habituelle - collaboration avec la franc-maçonnerie, rien ne serait surprenant ; au niveau des idées, elle est acquise aux forces antichrétiennes de la Révolution.
De notre côté de l'océan, les frères trois points lui démontrent autant de soutien, tel que rapporté sur le site du Grand Orient du Québec.
Il y en aurait beaucoup plus à écrire ici. Nous espérons seulement que les personnes de bonne volonté lirons ces présentes lignes et seront désormais aguerris à propos de Mme Djemila Benhabib. Les idées de la secte veulent s'infiltrer partout, afin de neutraliser tout ce qui pourrait, éventuellement, s'opposer à la Révolution et à ses œuvres. Non, disons-le, les derniers remparts de la civilisation française d'Amérique ne céderont pas. Devant les sophismes révolutionnaires, opposons la Vérité. La devise de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr (Bretagne) est Ils s'instruisent pour vaincre : qu'elle soit nôtre !
Pour plus d'informations sur l'hydre du Mouvement laïque québécois, consultez notre article sur Le panthéon maçonnique du Québec contemporain, ainsi que l'article de Média-Presse-Info sur Le Mouvement laïque québécois n’est rien d’autre que la franc-maçonnerie.
« Jusqu’à présent les nations ont été tuées par conquête, c’est à dire par voie de pénétration; mais il se présente ici une grande question: Une nation peut-elle mourir sur son propre sol, sans transplantation ni pénétration, uniquement par voie de putréfaction, en laissant parvenir la corruption jusqu’au point central et jusqu’aux principes originaux et constitutifs qui font ce qu’elle est ? »
-Joseph de Maistre (1753-1851)
-Etienne Dumas
Tradition Québec
samedi 9 décembre 2017
Entrevue de novembre 2017 avec M. l'abbé Roy - extrait
Que faire dans cette crise que traverse notre civilisation ?
mardi 24 octobre 2017
Ce qui manque aux nationalistes pour vaincre
Certes, beaucoup de points défendus par les nationalistes les plus catholiques sont authentiquement
contenus et exprimés dans l’enseignement traditionnel de l’Église. Nous pourrons même concéder que quelques nationalistes ne visent que la restauration de l’ordre social chrétien … Mais, je le répète, ce qui compte, c’est le formel et non le matériel. On peut à l’extrême se faire les champions de la lettre du catholicisme, avoir pour objet la matière de l’enseignement catholique. Cependant on n’en est pas pour autant formellement catholiques, si on ne possède pour cela l’esprit du catholicisme. (…)
Il manque aux nationalistes comme à la majeure partie des catholiques modernes cette lumière spécifique, ce lumen sub quo des scolastiques. Cette cécité n’est pas nouvelle, elle est le péché de tous les naturalistes, ou mieux, le châtiment de leur orgueil naturaliste.
Charles Maurras, le grand Charles Maurras, était frappé de cette cécité intellectuelle. Il admirait profondément l’Église catholique. Il chantait en elle la civilisatrice par antonomase, il lutta pour elle contre ses ennemis. Mais il ne voyait pas que cet ordre, qui le séduisait tant, était l’effet d’une action surnaturelle.
L’Église est un corps harmonieux, mais c’est la mutiler que d’y supprimer son âme vivifiante : l’Esprit‑Saint de Jésus, son époux. L’erreur des nationalistes est une erreur sur l’Incarnation du Verbe. (…) Ils voudraient, ils veulent même, l’ordre admirable causé par l’Église catholique romaine. Ils le veulent pour plusieurs motifs : par tradition catholique ; par amour de l’ordre et de la raison ; par opposition à des adversaires qui combattent cette même Église romaine.
Mais ils ne savent pas ‑ ou s’ils le savent, c’est sans influence formelle sur leur action, c’est‑à‑dire que leur action n’est pas informée par cette vue, cette connaissance que cet ordre naturel est impossible sans le surnaturel, qu’il est le fruit de la grâce du Christ rédempteur, (…) et, par suite, qu’il ne peut se défendre ou se conquérir que par les moyens naturels surnaturalisés.
Le grand péché des nationalistes est ce naturalisme pratique, je dirai cette praxis athée (pour employer le langage marxiste) avec lesquels ils s’efforcent de vaincre leurs adversaires et d’instaurer l’ordre social chrétien. Effort tragiquement stérile.
Voilà la raison profonde des échecs répétés de la Contre‑Révolution. Elle s’oppose matériellement à la Révolution ; à savoir : son but, son objet matériel est contradictoire, objectivement contradictoire du but, de l’objet matériel de la Révolution, mais formellement, elle voit cet objet sous une lumière analogue à la lumière marxiste, naturaliste, et par suite elle agit en naturaliste travaillant sans s’en rendre compte dans le sens de la Révolution.
Elle est une phase de la Révolution, une phase dialectique, qui, opposée diamétralement (mais sur le même plan) à d’autres phases extrêmes de la Révolution, reste contraire, formellement contraire et non contradictoire à l’action révolutionnaire. (…).
Pour bien comprendre ceci, je vais donner quelques exemples.
Le Parti.
Cette conception moderne du parti est une idée révolutionnaire. Elle échappe rarement à l’orgueil de caste et à la tyrannie de la partie sur le tout. Elle s’origine d’une pensée, plus ou moins confuse ou précise, subjectiviste, individualiste.
Le parti, c’est l’individu collectif. Par principe, il est antinaturel, donc source de désordre. Il a une conception de l’homme qui n’est pas organique, divine, il forme des forces au service d’une idéologie abstraite.
L’homme de parti est de type standard interchangeable. Vous vous rappellerez ce que dit notre ami, l’autre jour, en parlant des ouvriers : « Ce sont les nôtres ». Le sens de la propriété est très nuisible à l’harmonie chrétienne. On pourrait croire que notre ami est jaloux de voir que d’autres s’occupent d’un problème qu’il se croit seul capable de résoudre.
Voilà un bien grand danger. Le Parti veut être celui qui fait tout. Il s’achève, quand il triomphe, en un étatisme dictatorial insupportable et sa tyrannie se maintient par la persécution, jusqu’à ce qu’un autre naturalisme, un autre parti le détruise.
Le parti, par essence, se sépare du peuple parce que le peuple se rend très vite compte (et les autres tyrans de demain se chargent de le mettre en évidence) que le parti ne le sert pas, mais qu’au contraire il est, lui [le peuple], l’esclave (selon divers degrés de confort) du parti (quelle que soit la chose désignée par ce mot de parti : soit une classe, soit un individu, soit un consortium, etc.).
Comme ceci est contraire à l’esprit de Jésus‑Christ qui, lui, est venu non pour être servi, mais pour servir !
Comment vaincre la Révolution qui a engendré l’esprit de parti, avec un autre parti ? Erreur, profonde et grave erreur, même si la cause proposée à l’activité du parti est le règne de Jésus‑Christ.
Ne croyez pas que ceci soit dit à la légère. Que s’examinent sincèrement nos nationalistes (une bonne retraite de cinq jours !) et ils découvriront qu’ils ne souffrent pas avec patience que d’autres qu’eux‑mêmes travaillent à la même cause et puissent récolter la gloire du succès. Avec cet esprit partisan, (…) comment comprendre la complémentarité catholique des œuvres ?
Les partis de droite crèvent chroniquement parce qu’ils veulent tout faire comme l’État totalitaire. Et ceci vient de leur fausse vision du réel, essentiellement parce qu’ils oublient que la Contre‑Révolution, l’ordre social chrétien est avant tout l’oeuvre de Dieu.
Ils feraient bien de méditer la doctrine du Corps Mystique (…) exposée dans saint Paul (I Co 12). Divers membres, mais un seul Esprit, diverses fonctions, mais un seul Esprit. Leur naturalisme inconscient leur fait croire qu’ils sont la source unique de l’ordre.
De là au rationalisme positiviste, il n’y a qu’un pas ; au marxisme, deux pas, ce dernier mettant la source de toute réalité dans la pure action humaine… je ne parle pas des confusions que cet esprit de parti (qui a pour origine l’orgueil au service du bien tandis que le marxisme est l’orgueil au service du mal) engendre entre l’ordre spéculatif et l’ordre pratique. Vous savez, vous, combien on a vite fait d’ériger en dogme ce qui n’est que norme d’action et ne relève que de la prudence. (…) « Ma, ou notre position est la seule. » On dogmatise ‑ on exclut ‑ on a vite fait de douter de la bonne foi des autres… Ces autres, bientôt, on les haïra… (…)
Prenons un autre exemple caractéristique. En fait, c’est dire la même chose sous un autre aspect.
A méconnaître (par défaut de voir les choses dans la lumière de la foi et des dons de science et d’intelligence) le surnaturel, ou, du moins, à le méconnaître pratiquement, dans leur action politique et sociale, les nationalistes se dépensent inutilement à répondre aux ennemis sur leur propre terrain.
Folie dont les conséquences sont fatales ! Que d’efforts, que de sacrifices pour la bonne cause ! Et, pour récolte, une série renouvelée d’échecs de plus en plus graves ! On s’arme de sa plume, on polémique, on se bat, on fait le coup de feu même et puis, que voit‑on ? Les ennemis plus forts que la veille et les champions de la bonne cause découragés et divisés…
Il faut le dire, on a perdu le sens du combat contre‑révolutionnaire parce qu’on n’a plus le sens surnaturel, l’esprit surnaturel. On ne sait plus que ‑ s’il faut combattre, certes, c’est cependant « Dieu qui donne la victoire ». On néglige de prier sans discontinuer, selon la recommandation du Christ lui‑même. On oublie pratiquement que sans Dieu nous ne pouvons rien faire. Sans doute, la raison peut connaître quelques vérités, mais pas toutes sans la grâce qui la fortifie et l’élève.
Sans doute, la volonté peut faire des actes des vertus naturelles, mais pas pratiquer sans la grâce toutes les vertus et s’y maintenir. (…) Alors, pas d’ordre social stable et durable sans Notre‑Seigneur Jésus‑Christ, c’est‑à‑dire concrètement, sans la doctrine de Jésus‑Christ éclairée dans la lumière de Jésus‑Christ, sans la grâce et la charité de Jésus‑Christ distribuées et produites par les moyens surnaturels, en particulier les sacrements. Et comme le péché (originel et actuel) est le grand obstacle à l’ordre divino‑humain, pas d’ordre social sans la croix de Jésus‑Christ, c’est‑à‑dire sans l’abnégation, la pauvreté, la contradiction.
Voilà des années que Dieu nous donne la leçon des faits et nous ne voulons pas comprendre. Notre naturalisme pratique échoue. Que faut‑il de plus pour y renoncer une bonne fois ? « Allons‑nous recommencer les mêmes erreurs suivies des mêmes châtiments ? »
Allons‑nous enfin comprendre, selon le mot du cardinal Pie, que Jésus‑Christ n’est pas facultatif ?Saurons‑nous apprécier à sa juste valeur la cause que nous voulons servir ? Saurons‑nous voir l’ordre enchanteur du christianisme avec les yeux de la foi, dans la haute et nécessaire lumière du catholicisme formel ? (…).
Les vrais hommes d’action sont des contemplatifs. Ils voient tout dans le Verbe de Dieu comme le Père voit toutes choses dans son Verbe, sa propre splendeur. Alors, ainsi élevés et fortifiés de cette lumière qui est vie (Jn 1, 1), ils découvrent mieux que les autres quels sont les moyens les plus efficaces et les plus sûrs (cf. « Principe et fondement » des Exercices de saint Ignace*) pour arriver au but.
Les vrais (il y en a de faux qui ne sont que des rêveurs séparés du réel, des idéalistes fumeux) contemplatifs sont les plus prudents.
(*) ‑ Exercices spirituels, Principe et fondement, n° 23 : « Désirant et choisissant uniquement ce qui nous conduit plus sûrement à la fin pour laquelle nous sommes créés. » (NDLR.)
![]() |
Le cœur Chouan. |
Il manque aux nationalistes comme à la majeure partie des catholiques modernes cette lumière spécifique, ce lumen sub quo des scolastiques. Cette cécité n’est pas nouvelle, elle est le péché de tous les naturalistes, ou mieux, le châtiment de leur orgueil naturaliste.
Charles Maurras, le grand Charles Maurras, était frappé de cette cécité intellectuelle. Il admirait profondément l’Église catholique. Il chantait en elle la civilisatrice par antonomase, il lutta pour elle contre ses ennemis. Mais il ne voyait pas que cet ordre, qui le séduisait tant, était l’effet d’une action surnaturelle.
L’Église est un corps harmonieux, mais c’est la mutiler que d’y supprimer son âme vivifiante : l’Esprit‑Saint de Jésus, son époux. L’erreur des nationalistes est une erreur sur l’Incarnation du Verbe. (…) Ils voudraient, ils veulent même, l’ordre admirable causé par l’Église catholique romaine. Ils le veulent pour plusieurs motifs : par tradition catholique ; par amour de l’ordre et de la raison ; par opposition à des adversaires qui combattent cette même Église romaine.
Mais ils ne savent pas ‑ ou s’ils le savent, c’est sans influence formelle sur leur action, c’est‑à‑dire que leur action n’est pas informée par cette vue, cette connaissance que cet ordre naturel est impossible sans le surnaturel, qu’il est le fruit de la grâce du Christ rédempteur, (…) et, par suite, qu’il ne peut se défendre ou se conquérir que par les moyens naturels surnaturalisés.
Le grand péché des nationalistes est ce naturalisme pratique, je dirai cette praxis athée (pour employer le langage marxiste) avec lesquels ils s’efforcent de vaincre leurs adversaires et d’instaurer l’ordre social chrétien. Effort tragiquement stérile.
Voilà la raison profonde des échecs répétés de la Contre‑Révolution. Elle s’oppose matériellement à la Révolution ; à savoir : son but, son objet matériel est contradictoire, objectivement contradictoire du but, de l’objet matériel de la Révolution, mais formellement, elle voit cet objet sous une lumière analogue à la lumière marxiste, naturaliste, et par suite elle agit en naturaliste travaillant sans s’en rendre compte dans le sens de la Révolution.
Elle est une phase de la Révolution, une phase dialectique, qui, opposée diamétralement (mais sur le même plan) à d’autres phases extrêmes de la Révolution, reste contraire, formellement contraire et non contradictoire à l’action révolutionnaire. (…).
Pour bien comprendre ceci, je vais donner quelques exemples.
Le Parti.
Cette conception moderne du parti est une idée révolutionnaire. Elle échappe rarement à l’orgueil de caste et à la tyrannie de la partie sur le tout. Elle s’origine d’une pensée, plus ou moins confuse ou précise, subjectiviste, individualiste.
Le parti, c’est l’individu collectif. Par principe, il est antinaturel, donc source de désordre. Il a une conception de l’homme qui n’est pas organique, divine, il forme des forces au service d’une idéologie abstraite.
![]() |
La bataille de Lépante (1571) |
L’homme de parti est de type standard interchangeable. Vous vous rappellerez ce que dit notre ami, l’autre jour, en parlant des ouvriers : « Ce sont les nôtres ». Le sens de la propriété est très nuisible à l’harmonie chrétienne. On pourrait croire que notre ami est jaloux de voir que d’autres s’occupent d’un problème qu’il se croit seul capable de résoudre.
Voilà un bien grand danger. Le Parti veut être celui qui fait tout. Il s’achève, quand il triomphe, en un étatisme dictatorial insupportable et sa tyrannie se maintient par la persécution, jusqu’à ce qu’un autre naturalisme, un autre parti le détruise.
Le parti, par essence, se sépare du peuple parce que le peuple se rend très vite compte (et les autres tyrans de demain se chargent de le mettre en évidence) que le parti ne le sert pas, mais qu’au contraire il est, lui [le peuple], l’esclave (selon divers degrés de confort) du parti (quelle que soit la chose désignée par ce mot de parti : soit une classe, soit un individu, soit un consortium, etc.).
Comme ceci est contraire à l’esprit de Jésus‑Christ qui, lui, est venu non pour être servi, mais pour servir !
Comment vaincre la Révolution qui a engendré l’esprit de parti, avec un autre parti ? Erreur, profonde et grave erreur, même si la cause proposée à l’activité du parti est le règne de Jésus‑Christ.
Ne croyez pas que ceci soit dit à la légère. Que s’examinent sincèrement nos nationalistes (une bonne retraite de cinq jours !) et ils découvriront qu’ils ne souffrent pas avec patience que d’autres qu’eux‑mêmes travaillent à la même cause et puissent récolter la gloire du succès. Avec cet esprit partisan, (…) comment comprendre la complémentarité catholique des œuvres ?
Les partis de droite crèvent chroniquement parce qu’ils veulent tout faire comme l’État totalitaire. Et ceci vient de leur fausse vision du réel, essentiellement parce qu’ils oublient que la Contre‑Révolution, l’ordre social chrétien est avant tout l’oeuvre de Dieu.
Ils feraient bien de méditer la doctrine du Corps Mystique (…) exposée dans saint Paul (I Co 12). Divers membres, mais un seul Esprit, diverses fonctions, mais un seul Esprit. Leur naturalisme inconscient leur fait croire qu’ils sont la source unique de l’ordre.
![]() |
Un livre à lire, un auteur à connaître. |
De là au rationalisme positiviste, il n’y a qu’un pas ; au marxisme, deux pas, ce dernier mettant la source de toute réalité dans la pure action humaine… je ne parle pas des confusions que cet esprit de parti (qui a pour origine l’orgueil au service du bien tandis que le marxisme est l’orgueil au service du mal) engendre entre l’ordre spéculatif et l’ordre pratique. Vous savez, vous, combien on a vite fait d’ériger en dogme ce qui n’est que norme d’action et ne relève que de la prudence. (…) « Ma, ou notre position est la seule. » On dogmatise ‑ on exclut ‑ on a vite fait de douter de la bonne foi des autres… Ces autres, bientôt, on les haïra… (…)
Prenons un autre exemple caractéristique. En fait, c’est dire la même chose sous un autre aspect.
A méconnaître (par défaut de voir les choses dans la lumière de la foi et des dons de science et d’intelligence) le surnaturel, ou, du moins, à le méconnaître pratiquement, dans leur action politique et sociale, les nationalistes se dépensent inutilement à répondre aux ennemis sur leur propre terrain.
Folie dont les conséquences sont fatales ! Que d’efforts, que de sacrifices pour la bonne cause ! Et, pour récolte, une série renouvelée d’échecs de plus en plus graves ! On s’arme de sa plume, on polémique, on se bat, on fait le coup de feu même et puis, que voit‑on ? Les ennemis plus forts que la veille et les champions de la bonne cause découragés et divisés…
Il faut le dire, on a perdu le sens du combat contre‑révolutionnaire parce qu’on n’a plus le sens surnaturel, l’esprit surnaturel. On ne sait plus que ‑ s’il faut combattre, certes, c’est cependant « Dieu qui donne la victoire ». On néglige de prier sans discontinuer, selon la recommandation du Christ lui‑même. On oublie pratiquement que sans Dieu nous ne pouvons rien faire. Sans doute, la raison peut connaître quelques vérités, mais pas toutes sans la grâce qui la fortifie et l’élève.
Sans doute, la volonté peut faire des actes des vertus naturelles, mais pas pratiquer sans la grâce toutes les vertus et s’y maintenir. (…) Alors, pas d’ordre social stable et durable sans Notre‑Seigneur Jésus‑Christ, c’est‑à‑dire concrètement, sans la doctrine de Jésus‑Christ éclairée dans la lumière de Jésus‑Christ, sans la grâce et la charité de Jésus‑Christ distribuées et produites par les moyens surnaturels, en particulier les sacrements. Et comme le péché (originel et actuel) est le grand obstacle à l’ordre divino‑humain, pas d’ordre social sans la croix de Jésus‑Christ, c’est‑à‑dire sans l’abnégation, la pauvreté, la contradiction.
Voilà des années que Dieu nous donne la leçon des faits et nous ne voulons pas comprendre. Notre naturalisme pratique échoue. Que faut‑il de plus pour y renoncer une bonne fois ? « Allons‑nous recommencer les mêmes erreurs suivies des mêmes châtiments ? »
Allons‑nous enfin comprendre, selon le mot du cardinal Pie, que Jésus‑Christ n’est pas facultatif ?Saurons‑nous apprécier à sa juste valeur la cause que nous voulons servir ? Saurons‑nous voir l’ordre enchanteur du christianisme avec les yeux de la foi, dans la haute et nécessaire lumière du catholicisme formel ? (…).
![]() |
Maisonneuve : un catholique d'action. |
Les vrais hommes d’action sont des contemplatifs. Ils voient tout dans le Verbe de Dieu comme le Père voit toutes choses dans son Verbe, sa propre splendeur. Alors, ainsi élevés et fortifiés de cette lumière qui est vie (Jn 1, 1), ils découvrent mieux que les autres quels sont les moyens les plus efficaces et les plus sûrs (cf. « Principe et fondement » des Exercices de saint Ignace*) pour arriver au but.
Les vrais (il y en a de faux qui ne sont que des rêveurs séparés du réel, des idéalistes fumeux) contemplatifs sont les plus prudents.
(*) ‑ Exercices spirituels, Principe et fondement, n° 23 : « Désirant et choisissant uniquement ce qui nous conduit plus sûrement à la fin pour laquelle nous sommes créés. » (NDLR.)
-R.P. Grasset (C.P.C.R.) – Le vrai catholique et la politique (1959) – Extrait de la revue « Le Sel de la Terre » n° 41, été 2001. Tiré de l'excellent site Bibliothèque de combat
jeudi 7 septembre 2017
dimanche 20 août 2017
L'Après-midi israélien
Aujourd'hui le 20 août 2017, notre site subissait sa troisième attaque par déni de service. La première vague de cette nouvelle attaque fut lancée à 14h et la seconde vague à 15h. Un ou des serveurs israéliens ont été utilisés pour lancer instantanément 2364 requêtes, puis 2127 requêtes l'heure suivante, à l'adresse directe de notre page sur internet.
Ce genre d'attaques menées simultanément et sans interruption par plusieurs serveurs, contre un serveur non protégé, peut se terminer en une véritable prise en otage de site internet.
Espérons que ces gens d’Israël ont trouvé ce qu'ils voulaient sur notre site ! Jésus-Christ est le Messie que vous attendez.
dimanche 30 juillet 2017
Discours patriotique fête de la saint Jean-Baptiste
Discours patriotique de monsieur Kenny Piché de Tradition Québec, lors de la fête de la saint Jean-Baptiste à Saguenay (24 juin 2017).
vendredi 28 juillet 2017
Formation doctrinale - L'encyclique Immortale Dei de Léon XIII
Conférence de monsieur l'abbé Roger Guéguen, lors d'une journée de formation pour le Mouvement Tradition Québec (14 janvier 2017).
jeudi 27 juillet 2017
Sermon de la fête de saint Jean-Baptiste 2017
Sermon de monsieur l'abbé Pierre Roy, prononcé lors de la messe de la fête de saint Jean-Baptiste (24 juin 2017), patron des Canadiens-français.
dimanche 23 juillet 2017
Retour sur le pèlerinage du 22 juillet 2017 à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré
Les pèlerins et leur aumônier, monsieur l'abbé Pierre Roy, lors de leur arrivée au sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré, près de Québec.
« Vive sainte Anne elle est notre patronne
Puissante au ciel elle exauce nos vœux
Pour ses enfants elle est toujours si bonne
Invoquons-la, nous la verrons aux cieux. »
![]() |
La relique de sainte Anne. |
C'est en 1658 que des Bretons en mer, sauvés par leurs prières à sainte Anne lancèrent le projet de construire un sanctuaire en son honneur.
En 1658, Étienne de Lessard, un des premiers colons, concède certaines terres en vue de la construction de la première chapelle de bois dédiée à sainte Anne, particulièrement vénérée en Nouvelle-France. Lors de la construction, la guérison d'un ouvrier a lieu, celle de Louis Guimont, attestée par l'abbé Thomas Morel. C'est le premier de nombreux miracles.
En 1877, le cardinal Taschereau ordonne aux Rédemptoristes de Baltimore, et ensuite de Belgique, de prendre en main le sanctuaire dont la popularité ne cesse de croître depuis l'arrivée du chemin de fer en 1881. Cette église sera officiellement consacrée en 1878 et recevra du pape Léon XIII le titre de basilique mineure en 1886, le deuxième temple catholique au nord du Mexique à porter ce titre (la cathédrale de Québec l'ayant reçu dès 1874). Détruite par un incendie en 1922, la construction de l'actuelle basilique commença en 1923, pour s'achever en 1962.
dimanche 11 juin 2017
Grande neuvaine patriotique à saint Jean-Baptiste
Cliquez sur l'image pour l'élargir.
Tradition Québec vous convie à vous joindre à cette grande neuvaine à saint Jean-Baptiste, patron des canadiens-français.
Quoi faire ?
Récitez dévotement chaque jour, du 15 au 23 juin, cette prière adressée au saint patron de notre peuple.
Pourquoi ?
Le peuple canadien-français gît dans la misère, dans la décadence et le péché. Notre patrie fut jadis grande parmi les nations catholiques. Maintenant, elle est à l'avant-garde de ce qu'on appelle la Révolution, c'est-à-dire le renversement de l'ordre naturel établi par Dieu. Nous disons non à ce déclin et nous supplions le Ciel de sauver le Canada français.
Compatriotes Québécois, rappelez-vous des labeurs, des souffrances, ainsi que des gloires de nos ancêtres. Reprenez votre vrai nom de Canadien-français, chassez tout ce qui est contre-nature, pervers, blasphématoire, gauchiste, anti-civilisationnel de votre vie. Renouez avec votre identité et votre culture. Soyez des Canadiens-français, de dignes descendants des Français qui ont colonisés cette terre afin d'y apporter la Lumière de la Foi dans le Nouveau Monde.
mercredi 1 mars 2017
mardi 17 janvier 2017
Vidéo - Sermon: L'âme de la Nouvelle-France et de nos fondateurs
Sermon de monsieur l'abbé Couture lors de la messe de la journée de formation Tradition Québec du 14 janvier 2017.
mardi 10 janvier 2017
Conférences - L'intégral des formations Tradition Québec
Formation du Mouvement Tradition Québec
Sont compilées ici les principales conférences filmées lors de nos journées de formation. Cliquez sur l'icône en haut à gauche de la fenêtre vidéo pour accéder à la liste complète.
Formez vous à la maison et soyez à jour dans notre programme de formation.
Ceux qui souhaiteraient participer aux journées de formation doivent nous contacter ici.