lundi 30 novembre 2015

Directives du Grand Maître de la Maçonnerie aux Évêques maçons catholiques.

 

Le plan maçonnique pour la destruction de la sainte Messe en 33 points
 
« Consignes »
 
Extraits d’un article paru dans la revue italienne “Téologica”(la revue de la nouvelle évangélisation n° 14, mars-avril 1998)
 
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…Tous les confrères maçons devront rendre compte des progrès de ces dispositions décisives. Reconnu de nouveau en octobre 1993 comme plan progressif vers le stade final. Tous les maçons occupés dans l’Église doivent les accueillir et les réaliser.
 
1 – Enlever saint Michel… de toutes les prières à l’intérieur et à l’extérieur de la messe. Enlever les statues en disant qu’elles détournent de l’adoration du Christ.
 
2 – Enlever les exercices pénitentiels du carême comme l’abstinence de viande le vendredi et le jeûne ; empêcher les actes de dévouement. À leur place doivent être favorisés les actes de joie, de bonheur et d’amour du prochain. Enseigner que le Christ a déjà mérité pour nous le Paradis. Enseigner à tous qu’ils doivent se préoccuper de leur santé. Encourager la consommation de viande…
 
3 – …Mettez en doute la présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie et dites que l’Eucharistie – en meilleure union avec les protestants – est seulement… un symbole… Dans les séminaires et les écoles encouragez l’œcuménisme comme voie vers l’unité. Accusez celui qui croit en la présence réelle d’être subversif et désobéissant à l’Église.
 
4 – Interdisez la liturgie latine de la messe, actes adoration, chants… présentez-les comme ressemblant à de la superstition ; les hommes cesseront de respecter les prêtres… comme étant les ministres des mystères divins.
 
5 – Encouragez les femmes à se rendre à l’Église la tête découverte car cela convient mieux. Incitez-les, par souci d’égalité, à revendiquer de plus en plus de postes dans la liturgie et même le sacerdoce. Soutenez les mouvements de libération de la femme, encouragez les vêtements négligés à l’église pour que chacun se sente comme à la maison. Ils cesseront ainsi de donner trop d’importance à la Messe.
 
6 – Empêchez les fidèles de prendre la communion à genoux. Dites aux sœurs de ne plus faire tenir les mains jointes aux enfants avant et après la communion. Dites-leur que Dieu les aime tels qu’ils sont et qu’il désire qu’ils se sentent tout à fait à l’aise. Éliminez dans l’Église l’habitude des génuflexions et enlevez les agenouilloirs. Dites-leur que durant la Messe les fidèles doivent manifester leur foi debout.
 
7  Éliminez l’orgue des églises et introduisez guitares, cithare… et autres instruments. Cela détournera les gens de la prière silencieuse… Exécutez autour de l’autel théâtres, concerts et danses liturgiques en vêtements légers.
 
8 – Supprimez les chants religieux à Marie et à saint Joseph et introduisez des chants nouveaux et profanes. Dites-leur que leur dévotion est idolâtre… ridiculisez ceux qui persistent…
 
9 – Éliminez tous les hymnes… à Jésus… qui font penser au bonheur… d’une vie de mortification et de pénitence… Dès l’enfance introduisez des chants nouveaux pour convaincre que les rites précédents étaient faux. Assurez-vous que dans chaque Messe il y ait au moins un chant dans lequel le nom de Jésus n’est pas mentionné et qu’au contraire on ne parle que d’amour, de tolérance et d’unité…
 
10 – Enlevez les reliques des saints des autels et remplacez les autels par des tables non consacrées…
Éliminez la loi ecclésiastique qui veut la célébration de la messe seulement sur des autels contenant des reliques de saints.
 
11 – Faites en sorte que le tabernacle ne soit plus sur l’autel où l’on célèbre la messe.
 
La table doit avoir l’aspect le plus profane possible, être transportable Pour montrer qu’elle n’est pas sacrée et servir aussi à d’autres fonctions, comme par exemple, table de conférence voir même pour jouer aux cartes. Ajoutez une chaise pour que le prêtre puisse s’y asseoir, pour indiquer qu’après la communion il se repose comme après un repas. Pendant la messe le prêtre ne doit ni se mettre à genoux ni faire la génuflexion car on ne s’agenouille pas pendant un repas. La chaise du prêtre doit être mise à la place du Tabernacle. Encouragez les gens à vénérer… le prêtre plutôt que l’Eucharistie, à lui obéir…. Placez le Tabernacle hors de la vue du peuple.
 
12 – Faites disparaître les saints des calendriers ecclésiastiques… Interdisez aux prêtres de prêcher sur les saints, sauf ceux qui sont dans l’Évangile. Faites comprendre au peuple que cela pourrait scandaliser d’éventuels protestants qui se trouveraient dans l’église ; qu’il faut éviter tout ce qui pourrait les troubler.
 
13 – Dans la lecture de l’Évangile, omettez l’adjectif « saint » ; ne dites pas « Évangile selon saint Jean », mais « Évangile de Jean ». Cela incitera les gens à ne plus les vénérer. Éditez beaucoup de bibles corrigées, jusqu’à ce qu’elles deviennent semblables à celles des protestants. Omettez l’adjectif « Saint » dans l’expression « Esprit-Saint ». Cela ouvrira la route. Mettez en évidence la nature féminine de Dieu comme d’une mère pleine de tendresse. Éliminez l’usage de « Père ».
 
14 – Faites disparaître tous les livres personnels de piété et détruisez-les. En conséquence cesseront aussi les litanies du Sacré Cœur, de la Ste Vierge, de saint Joseph et en préparation à la communion. Le remerciement après la communion deviendra superflu.
 
15 – Faites disparaître toutes les statues et les images des anges. Dites que les anges sont des mythes et des petites histoires pour endormir les enfants. Ne pas Permettre les discours sur les anges car cela heurterait nos amis protestants.
 
16 – Abrogez l’exorcisme mineur ; engagez-vous à cela… Expliquez que le diable est la manière adoptée par la Bible pour désigner le mal. Les gens ne croiront plus à l’existence de l’enfer et ne craindront pas d’y tomber. Expliquez que l’enfer est l’éloignement de Dieu et qu’il n’y a rien de terrible en cela puisqu’il s’agit de la même vie qu’ici sur terre.
 
17 – Enseignez que Jésus était seulement un homme qui avait des frères et des sœurs et qui avait haï les détenteurs du pouvoir… qu’il avait conseillé de ne pas obéir aux chefs du clergé ; qu’il était un grand maître mais qu’il avait dévié du bon chemin quand il nia l’obéissance aux chefs de l’Église. Présentez la croix comme une faillite et non comme une victoire.
 
18 – Souvenez-vous que vous pouvez amener les religieuses à quitter leurs couvents en flattant leur vanité, leur charme et leur beauté. Faites leur changer l’habit et cela les portera tout naturellement à rejeter leur rosaire. Faites connaître au monde les dissensions qui existent dans les couvents et les vocations cesseront.
 
Favorisez le discrédit de l’habit ecclésiastique et religieux parmi le peuple. Faites comprendre aux religieuses qu’elles ne seront plus acceptées si elles conservent l’habit religieux.
 
19 – Brûlez les catéchismes. Les enseignants de religion doivent plutôt enseigner à aimer les créatures de Dieu que Dieu lui-même. Le fait d’aimer ouvertement est un signe de maturité…
 
Introduisez des images de sexe dans les leçons religieuses pour enseigner aux enfants la réalité de la vie. Assurez-vous que les images soient claires. Encouragez les écoles à devenir progressistes en matière d’éducation sexuelle. Introduisez l’évolution sexuelle par l’intermédiaire de l’autorité des évêques, ainsi les parents ne s’y opposeront pas.
 
20 – Faites disparaître les écoles catholiques par le tarissement des vocations et dites aux religieuses qu’elles sont des assistantes sociales sous-payées… Insistez pour que l’enseignant laïc catholique reçoive le même salaire que l’enseignant des écoles laïques et engagez des enseignants non catholiques. Les prêtres doivent recevoir un salaire égal à celui d’un autre emploi équivalent dans le monde, ils doivent aussi abandonner leur habit religieux et la croix, de sorte à être acceptés par tous ; ridiculisez les récalcitrants.
 
21 – Amenuisez le pouvoir du Pape en détruisant ses universités… Remplacez les noms des instituts religieux… par exemple au lieu de « École de l’Immaculée Conception » « École Supérieure Nouvelle ». Instituez une commission œcuménique dans chaque diocèse… Interdisez les prières pour le pape et la Sainte Vierge parce qu’elles ne sont pas œcuméniques…
 
22 – Combattez l’autorité du Pape et mettez une limite d’âge à sa fonction… expliquez que c’est pour le préserver d’un travail excessif.
 
23 – Soyez audacieux. Affaiblissez le Pape en introduisant des synodes d’évêques. Le Pape deviendra alors seulement une figure représentative comme en Angleterre où la Chambre Haute et la Chambre Basse règnent et donnent leurs ordres à la reine, ensuite affaiblissez l’autorité de l’évêque en instituant des commissions au niveau des presbytérats.
 
Enfin affaiblissez l’autorité du prêtre par la création de conseils paroissiaux, des groupes de laïcs qui dominent les prêtres… alors l’Église sera démocratique… ce sera l’Église Nouvelle…
 
24 – Travaillez à réduire les vocations sacerdotales en faisant perdre aux laïcs le respect du prêtre.
 
Le scandale public d’un prêtre anéantira des milliers de vocations. Louez les prêtres qui, pour l’amour d’une femme, ont eu la force d’abandonner leur ministère. Définissez-les héroïques. Honorez les prêtres réduits à l’état laïc comme de véritables martyrs, opprimés à l’extrême… Soyez tolérant avec l’homosexualité dans le clergé. Expliquez au peuple que le prêtre souffre de solitude.
 
25 – Commencez à fermer les églises à cause de la pénurie de prêtres. Définissez bonne et économique une telle pratique. Expliquez que Dieu écoute partout les prières.
 
De cette manière les églises deviennent d’extravagants gaspillages d’argent. Fermez avant tout les églises où se pratique la piété traditionnelle…
 
26 – Utilisez des commissions de laïques et de prêtres faibles dans la foi qui condamnent et réprouvent sans difficulté toute apparition de Marie et tout miracle apparent, spécialement de l’Archange Saint Michel.
 
Assurez-vous que rien de cela ne recevra l’approbation selon Vatican II. Appelez désobéissance à l’autorité si quelqu’un obéit aux révélations ou réfléchit sur celles-ci. Indiquez les voyants mystiques comme désobéissants aux autorités ecclésiastiques. Faites perdre l’estime de leur nom, alors personne ne pensera plus à tenir compte de leur message.
 
27 – Élisez un antipape. Affirmez qu’il ramènera les protestants dans l’Église et peut-être même les Hébreux.
 
Un antipape pourra être élu si le droit de vote était donné aux Évêques. Alors seront élus tant d’antipapes que sera intronisé un Antipape comme compromis.
 
Affirmez que le vrai Pape est mort.
 
28 – Supprimez la confession avant la communion, déjà aux enfants des premières classes… Introduisez la confession silencieuse communautaire avec l’absolution collective et expliquez au peuple que c’est à cause de la pénurie de prêtres, alors la confession disparaîtra.
 
29 — Commencez par donner la communion dans la main, comme les protestants, en expliquant que le Christ faisait ainsi, et faites-la distribuer par des femmes et des laïcs… Par la suite distribuez, au lieu de la communion personnelle, une coupe d’hosties non consacrées qui peut être emportée à la maison. Expliquez que c’est de cette façon que dans la vie de tous les jours doivent être reçus les dons divins. Placez aussi, pour les communions, des distributeurs automatiques d’hosties et appelez-les tabernacles. Apprenez-leur à échanger des signes de paix.
 
Encouragez les gens à se déplacer dans l’église pour interrompre les dévotions et les prières. Ne faites pas le signe de la croix, mais plutôt un signe de paix. Expliquez que Jésus aussi s’est déplacé pour saluer ses disciples…
 
30 — Après que l’antipape sera élu, dissolvez les synodes d’évêques, les associations de prêtres et les conseils paroissiaux. Interdisez à tous les religieux de mettre en discussion, sans permission, ces nouvelles dispositions. Expliquez que Dieu aime l’humilité et déteste ceux qui aspirent à la gloire…
 
Dites aux gens qu’ils doivent obéir à leurs supérieurs ecclésiastiques.
 
31 — … Le signe de la croix ne doit plus être fait, ni porté sur les personnes (on ne doit plus bénir).
Faire le signe de la croix sera considéré d’idolâtrie…
 
32 – Déclarez faux les dogmes précédents, sauf celui de l’infaillibilité du Pape. Proclamez Jésus un révolutionnaire en faillite. Annoncez que le vrai Christ viendra bientôt…
 
33 – …faites la conquête du monde ! Tout cela apportera à l’humanité ce qu’elle a toujours désiré : l’époque d’or de la paix.

dimanche 29 novembre 2015

Les laïcistes au service de la franc-maçonnerie


« L'heure viendra, dit-il, prenons patience, attendons que les lois sur l'instruction aient produit leur effet, attendons que l’éducation des femmes soit délivrée des croyances religieuses, et pendant ce temps, pressons la rupture avec l'Eglise par une série de mesures qui l'affaibliront graduellement. »

-Le F.M. Paul Bert, 1873
 
Vieux comme le diable
 
Nous en sommes à l'ère moderne et les moyens de propagande ont beaucoup changés, mais pas la base du discours maçonnique.
 
Comme autrefois, ils ont un objectif précis, soit l'anéantissement total du christianisme tel que fondé sur terre par le Fils de Dieu. Comme autrefois, ils ont sous la main une multitude de sociétés profanes et de libres penseurs laïques pour propager leurs idées et mener leurs combats.
 
Si la propagande suggestive a presque normalisé l'idéal maçonnique au fil des siècles, le lecteur averti peut encore faire la différence entre l'influence et la pure idéologie maçonnique. Les extraits que nous avons choisis relèvent clairement de cette idéologie.
 
Nous revenons ici sur le discours de madame Louise Mailloux lors d'une soirée-bénéfice du Mouvement Laïque Québécois en 2014, alors qu'ils préparaient l'ultime assaut dans la cause les opposant au maire de Saguenay concernant la prière au début des assemblées municipales.
 
L'intégral du discours se trouve ici, les caractères gras sont de nous.
 
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L'affiche du Mouvement Laïque Québécois. Croient-ils vraiment en avoir fini avec les catholiques?

 

« Ce choix de la laïcité, d’autres l’ont fait avant nous, depuis les Patriotes de 1837 qui déjà réclamaient la séparation de l’Église et de l’État, en passant par les intellectuels libéraux de l’Institut canadien jusqu’aux signataires du Refus Global, ces artistes et ces intellectuels qui rêvaient d’un Québec libéré des craintes de l’enfer, un Québec moderne où l’éducation et la culture s’ouvriraient sur le monde plutôt que de se limiter au petit catéchisme. »

« Tous ces laïques par leur audace, leur courage et leur entêtement nous ont ouvert le chemin, celui de la liberté, celui d’une vie publique exempte des contraintes religieuses, d’une vie publique à l’abri des dogmes catholiques et de l’autoritarisme de son clergé qui pesaient alors sur nos vies et nos institutions publiques. »

« Nous n’avons pas à rougir d’être laïques. Bien au contraire, nous devons en être fiers, conscients que nous poursuivons à notre tour les mêmes objectifs et le même idéal que ceux qui nous ont précédés. »

« Les militants laïques vont donc concentrer leurs efforts sur la déconfessionnalisation des écoles publiques, en exigeant parallèlement aux écoles confessionnelles, des écoles non-confessionnelles afin de respecter la liberté de conscience des athées. C’était une première étape. En 1997, on laïcisa les commissions scolaires, restructurées sur une base linguistique mais il faudra attendre jusqu’en 2005 pour que soit complétée la déconfessionnalisation des écoles publiques et que l’on mette fin à l’enseignement religieux. »

« Cette bataille est décisive et le jugement ira bien au-delà de ce qui se passe au Saguenay puisqu’il fera jurisprudence partout au Canada concernant la compétence des municipalités en matière religieuse. Le MLQ porte ici un dossier qui aura un retentissement dans toutes les provinces canadiennes, un dossier dont l’enjeu fondamental est celui de la séparation stricte de la religion d’avec la politique. »

Prière à Saguenay - Le MLQ récompense son avocat


 
C’est aujourd’hui, le 29 novembre 2015, que le Mouvement Laïque Québécois  récompensait Me Luc Alarie du prix Condorcet-Dessaules pour avoir contribué au découronnement de Notre Seigneur Jésus-Christ dans la province de Québec  :

« Avocat et conseiller juridique du Mouvement laïque québécois depuis sa fondation, Me Luc Alarie a contribué de façon majeure à la promotion de la laïcité notamment par ses interventions au Tribunal des droits de la personne, à la Cour d'appel du Québec et en Cour suprême du Canada afin de défendre le droit à la liberté de conscience et la séparation de l'État et des religions. L’éclatante victoire du MLQ en Cour suprême, en avril 2015, dans la cause de la prière à Saguenay témoigne de cet engagement exemplaire en faveur de la laïcité. »

L'invitation du MLQ se trouve ici.

samedi 28 novembre 2015

Les évêques canadiens et l'étrange calendrier du cardinal Tauran

"C'est encore au même but que tend cet horrible système de l'indifférence en matière de religion, système qui répugne le plus à la seule lumière naturelle de la raison. C'est par ce système, en effet, que ces subtils artisans de mensonge, cherchent à enlever toute distinction entre le vice et la vertu, entre la vérité et l'erreur, entre l'honneur et la turpitude, et prétendent que les hommes de tout culte et de toute religion peuvent arriver au salut éternel : comme si jamais il pouvait y avoir accord entre la justice et l'iniquité, entre la lumière et les ténèbres, entre Jésus-Christ et Bélial."
Pie IX, Qui Pluribus - 9 novembre 1846
 
 
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La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), avide d'œcuménisme et de "dialogue interreligieux", ne manque pas une occasion de faire suivre les communiqués du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux du cardinal Tauran.
 
L'indifférence en matière de religion a été à l'honneur, en 2015, sur le site web de nos évêques canadiens.
 
La page en question se trouve ici.
 
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Le cardinal Jean-Louis Tauran et Ban Ki-Moon de l'ONU

 
Message 2015 pour souligner la fête sikh du Guru Nanak Jayanti

Le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Son Éminence M. le cardinal Jean-Louis Tauran, a publié le message annuel du Conseil pontifical pour la fête sikh du Guru Nanak Jayanti qui sera célébrée cette année le 25 novembre. Intitulé Christians and Sikhs: Nurturing together families as true centres of humanity, le message est disponible en anglais seulement.
Lien au message (PDF)
 
Message 2015 pour souligner la fête hindoue du Deepavali
 
         
Son Éminence M. le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a publié son message annuel à l'occasion de la fête hindoue de Deepavali. Le message est intitulé Chrétiens et Hindous : pour une promotion commune de l'écologie humaine. Le Deepavali (également appelé Diwali) souligne la victoire de la vérité sur le mensonge, de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort, du bien sur le mal. Les célébrations sont d'une durée de trois jours, et marquent le début de la nouvelle année, un temps pour la réconciliation familiale, notamment parmi les frères et sœurs, et l'adoration de la divinité. La date de cette fête peut varier. Cette année, les communautés hindoues du Canada commenceront leurs célébrations le 11 novembre.
Lien au Message

Message du Saint-Siège à l'occasion du mois du Ramadan 2015
Pour marquer le mois du Ramadan et sa conclusion (Id al-Fitr), le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a adressé aux musulmans un message intitulé Chrétiens et musulmans : ensemble pour s'opposer à la violence perpétrée au nom de la religion. Ce message est destiné aux musulmans et aux personnes impliquées dans le dialogue interreligieux. La célébration du Ramadan a commencée cette année au Canada le 18 juin et se poursuivra pour 30 jours se terminant avec la fête Id al-Fitr qui sera célébrée le 17 juillet 2015 au Canada.
Lien au message

Message aux bouddhistes pour la fête de Vesakh 2015
 
         
Le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a publié son Message aux bouddhistes pour la fête de Vesakh 2015, sur le thème « Bouddhistes et chrétiens : Ensemble contre l'esclavage moderne ». Cette journée sainte bouddhiste souligne la naissance, l'édification et le décès de Gautama Buddha qui, selon la tradition, est né, a atteint l'édification, et est décédé pendant la pleine lune du mois de mai. Cette année, les célébrations de la fête de Vesakh (aussi épelé Vesak ou Wesak en anglais) tombe le 3 mai à certains endroits et entre le 25 mai et le 2 juin à d'autres, dépendamment du pays ou de la tradition culturelle où elle sera célébrée.
Lien au message

Message 2015 pour souligner la fête du Mahavir Jayanti pour les Jaïns
                      
Le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Son Éminence M. le cardinal Jean-Louis Tauran, a publié le message annuel du Conseil pontifical pour la fête du Mahavir Jayanti, célébrée le 2 avril cette année. Le message, en anglais seulement est intitulé "Christians and Jains: Together to promote care for the elderly". La fête jaïne célèbre l'anniversaire de naissance de Tirthankara Vardhaman Mahavir, qui est vénéré comme le 24e et le dernier réformateur ou Tirthankara du Jaïnisme.
Lien au message (PDF)


vendredi 27 novembre 2015

Aux diocèses infiltrés - Doctrine sociale ou socialisme?

Pie XI
 
Le 15 mai 1931, Pie XI soulignait les 40 ans de la Doctrine sociale de l'Eglise mise de l'avant par Léon XIII (Rerum Novarum).

Dans Quadragesimo Anno, Pie XI rappelait encore une fois à l'Eglise toute entière la nécessité du militantisme chrétien dans la société, mais la prévenait également d'un dangereux glissement vers le socialisme.

Voici quelques extraits de Quadragesimo Anno  qui devraient intéressés les évêques du Québec, alors que leurs diocèses sont infiltrés de fond en comble par des progressistes qui ouvrent la porte aux socialistes.

Cliquez ici pour l'intégrale de l'encyclique.
 
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Libérons nos corps, f*** le patriarcat...


"Ne pourrait-on peut-être pas apporter ainsi aux principes de la vérité chrétienne quelque adoucissement, quelque tempérament, afin d'aller au-devant du socialisme et de pouvoir se rencontrer avec lui sur une voie moyenne ? Il y en a qui nourrissent le fol espoir de pouvoir ainsi attirer à nous les socialistes."
               
"Qu'ils s'attachent avant tout, si vraiment ils veulent annoncer l'Évangile, à faire valoir aux socialistes que leurs réclamations dans ce qu'elles ont de juste trouvent un appui bien plus fort dans les principes de la foi chrétienne, et une force de réalisation bien plus efficace dans la charité chrétienne."
                               
 ".. Le socialisme, s'il demeure vraiment socialisme, même après avoir concédé à la vérité et à la justice ce que Nous venons de dire, ne peut pas se concilier avec les principes de l'Église catholique, car sa conception de la société est on ne peut plus contraire à la vérité chrétienne."
               
 "...Le socialisme, au contraire, ignorant complètement cette sublime fin de l'homme et de la société, ou n'en tenant aucun compte, suppose que la communauté humaine n'a été constituée qu'en vue du seul bien-être."
               
"Que si le socialisme, comme toutes les erreurs, contient une part de vérité (ce que d'ailleurs les souverains pontifes n'ont jamais nié), il n'en reste pas moins qu'il repose sur une théorie de la société qui lui est propre et qui est inconciliable avec le christianisme authentique. Socialisme religieux, socialisme chrétien, sont des contradictions : personne ne peut être en même temps bon catholique et vrai socialiste...."
                           
"...C'est Notre devoir pastoral de les avertir du péril redoutable qui les menace : qu'ils se souviennent tous que ce socialisme éducateur a pour père le libéralisme et pour héritier le bolchevisme. "
               
 
Pie XI, extraits de Quadragesimo Anno

jeudi 26 novembre 2015

Lutte des classes au Diocèse de Chicoutimi

L'annonce partagée par le Diocèse de Chicoutimi sur Facebook


L'infiltration progressiste (et même marxiste) ne se cache même plus au sein du Diocèse de Chicoutimi. L'administrateur de la page Facebook ne s'est pas gêné pour publier aujourd'hui l'annonce de la prochaine grande manifestation "communautaire" à Chicoutimi.

"Le 2 décembre - Le communautaire encore dehors contre l'austérité" peut-on lire sur l'affiche de l'événement organisé par la MEPAC, un organisme communautaire noyauté par l'extrême-gauche militante de Chicoutimi, comme on le constate sur plusieurs photos de leurs événements.

Triste conséquence de l'influence, de plus en plus omniprésente, des agents pastoraux modernistes et de leur "apostolat" taché de relativisme et d'indifférentisme.




Manifestation de la MEPAQ


mercredi 25 novembre 2015

Brève analyse des sacres chroniques

Tiré des archives du bulletin catholique romain "Le Doctrinaire"  no.14 - avril 1973
 
Les archives du Doctrinaire sont disponibles ici
 
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LE BLASPHEME

Une plaie chronique...
 

Sinistre lumière, mais lumière tout de même: les jurons que Satan met sur les lèvres de certains de nos compatriotes sont tellement bien choisis qu'ils offrent par eux-mêmes une idée complète de tous les aspects de l'Eucharistie, surtout du saint Sacrifice de la Messe.

Le blasphémateur s'attaque au Christ: c'est l'outrage à Notre-Seigneur dans son titre de prêtre. Le mot Christ veut dire "oint" il, a été donné à Notre-Seigneur parce que, telle une onction d’huile, la divinité pénètre son humanité et le constitue Prêtre, Médiateur entre Dieu et les hommes, pour donner aux hommes la vie divine en participation.

Il s'attaquera à Jésus-Christ - C'est l'insulte à sa mission de Sauveur: Vous lui donnerez le nom de Jésus qui veut dire Sauveur.

Il passera ensuite au Calvaire - Hostie – Calice – Ces termes expriment la rage du diable contre l'action sacerdotale qui nous rachète: le sacrifice de la Croix et de l'Autel. Le mot "Calvaire" évoque le drame sanglant où Jésus est mort sur la croix.

L'Hostie, c'est son Corps adorable, en tant que victime du sacri­fice: Tel qu'il est sur l'Autel, sous les apparences du pain.

Le Calice, contient son sang précieux, répandu pour nos péchés.

Il prendra le Ciboire - Outrage à Notre-Seigneur nous appliquant les fruits de son Sacrifice par la Sainte Communion, dans laquelle il se donne à nous pour vivifier en nous la vie divine.

Le Tabernacle répugne au blasphémateur. C'est un cri de haine contre le Roi divin demeurant parmi les hommes, insulte à l'A­mi qui reste auprès de ceux qu'il aime pour les éclairer, les soutenir, les relever, et les combler des tendresses de son intimité.

Le blasphémateur n'aime pas la Vierge. C'est la blessure au Coeur du Fils par l'outrage à la Mère. C'est l'offense à l'amour rédempteur par 1e mépris de la Co-rédemptrice. C'est l'attaque au Donateur de toutes grâces par l'affront â la Médiatrice universelle.

Le blasphémateur aura souvent à la bouche aussi le "Baptême", C'est le sacrement qui fait de nous les enfants de Dieu et les héritiers du Ciel.


Nous devons prendre la résolution suivante: chaque fois que nous entendons quelqu'un qui blasphème...faire une intervention charitable.


Pour combattre la plaie du blasphème...Il est urgent d'entreprendre une campagne et de le faire interdire dans tous les endroits publics, surtout dans nos écoles où le jeune ne se gêne pas pour blasphémer. Quand on s'arrête à y songer, on tremble pour le blasphémateur, car le blasphème est diabolique et Dieu l'a en horreur.


Armand ROY,ptre.
St-Damien (Bellechasse)

lundi 23 novembre 2015

Nous devons demeurer canadiens-français




La réponse de la race
Lambert Closse, les éditions Thérien Frères, 1936, p.459 à 461
 
Chapitre troisième

Nous devons demeurer canadiens-français

 

32. Qu’est-ce qu’un Canadien français?

Un Canadien français est un fils de la civilisation française, de culture et de traditions françaises, né au Canada et catholique par tradition.

 
33. Pourquoi devons-nous demeurer canadiens-français?

Parce que les motifs de raison et de sentiments nous en imposent les obligations comme individus, comme famille, comme paroisse.

 
34. Quels sont les motifs de raison?

Le droit naturel et positif et l’intérêt que nous avons à la culture française et à la discipline française.

 
35. Quel est notre droit naturel à demeurer canadiens-français?

C’est le droit naturel de la personne humaine à profiter des ressources du milieu national pour l’enrichissement et le perfectionnement de sa personnalité. C’est aussi le droit naturel des minorités de revendiquer leurs libertés nationales et culturelles, droit qui constitue un fait trop constant pour ne pas répondre à un sentiment profond de l’âme humaine.


36. Pourquoi sommes-nous intéressés à la culture française?

Parce que la culture française nous fait nous distinguer des autres races, tout en restant leurs égaux. C’est à cette diversité que nous devrons notre force.


37. Avons-nous besoin de nous soumettre à la discipline française?

Nous devons nous soumettre à la discipline française pour atteindre le plein épanouissement de notre personnalité comme individus, et au plus haut sommet de civilisation comme peuple.


38. Quel motif exige que nous demeurions Canadiens français?

C’est un motif de fierté qui est faite de gloire et d’honneur.

 
39. Quelle est la gloire du Canadien français?

C’est la gloire d’appartenir à la civilisation française qui a produit de si beaux chefs-d’œuvre dans le domaine spirituel, économique et intellectuel.


40. Quel est notre honneur à nous Canadiens français?

C’est d’avoir eu des ancêtres découvreurs, pionniers, fondateurs, missionnaires et martyrs.

 
41. Dans quels domaines nos obligations de Canadien français comme individus s’imposent-elles?

Nos obligations comme individus canadiens français s’imposent dans le domaine social, politique et économique.

 
42. Dans le domaine social?

1. Organiser notre vie à la française et non à l’anglaise ou à l’américaine.

2. Conserver nos vieilles traditions canadiennes-françaises, les faire revivre et les vivre.

3. Parler français et exiger du français de toujours et partout.

4. Refranciser notre profession et pourchasser le jargon professionnel.

5. Refranciser notre métier, appeler les instruments, les outils, les matériaux, les opérations par leurs noms français, et si nous les savons pas, nous donner la peine de les apprendre et n’avoir pas peur de les employer.


43. Dans le domaine politique?

1. S’affranchir de la couleur politique et de l’avachissement de l’esprit de parti.

2. Juger les événements suivant les besoins de la collectivité et non pas d’après l’esprit de parti qui a permis de sacrifier notre peuple pendant cinquante ans.

3. Se comporter en Canadiens français soucieux de donner leurs votes aux candidats qui pourront le plus aider la cause nationale, et rejeter fièrement ce que leur reproche leur conscience.


44. Qu’exigent au point de vue économique le droit et le devoir d’un Canadien français?

Le droit et le devoir exigent d’un Canadien français :
 
1.       La solidarité nationale : elle nous prêche d’abord les deux grandes vertus, la justice et la charité, qui sont à la base de toutes nos relations sociales et nécessaires au bonheur de tous. La solidarité humaine est le fondement de la justice sociale. La solidarité nationale trouve une juste application dans l’Achat chez nous.

2.       D’accumuler la richesse dans tous les domaines de l’économie.

3.       De faire l’éducation des marchands afin d’avoir égalité de prix, la qualité et le service que donnent les marchands étrangers.

4.       Favoriser la production par des Canadiens français et ne pas se contenter d’acheter des produits étrangers chez des Canadiens français, ce qui est un cercle vicieux.


Abbé Henri Guay (pseud. Lambert Closse)

mercredi 18 novembre 2015

Édit du roy contre les jureurs et blasphémateurs


Le 30 juillet 1666



La Nouvelle-France, c'était cela:

Défendons très expressément à tous nos sujets de quelque qualité et condition qu'ils soient, de blasphémer, jurer et détester le saint nom de Dieu, ni proférer aucunes paroles contre l'honneur de la très Sacrée Vierge, sa mère, et les saints.
Voulons et nous plaît que tous ceux qui se trouveront convaincus d'avoir juré et blasphémé le nom de Dieu, de sa très sainte mère et des saints, soient condamnés pour la première fois en une amende pécuniaire selon leurs biens, la grandeur et l'énormité du serment et blasphème, les deux tiers de l'amende applicables aux hôpitaux des lieux et, où il n'y en aura, à l'église, et l'autre tiers aux dénonciateurs, et si ceux qui auront ainsi été punis retombent à faire les dits serments seront pour la seconde, tierce et quatrième fois condamnés en amende double, triple et quadruple, et pour la cinquième fois seront mis au carcan aux jours de fête, de dimanche ou autre et y demeureront depuis huit heures du matin jusques à une heure d'après-midi, sujets à toutes injures et opprobres et en outre condamnés à une grosse amende; et, pour la sixième fois, seront menés et conduits au pilori, et là auront la lèvre de dessus coupée d'un fer chaud et, la septième fois, seront menés au pilori et auront la lèvre de dessous coupée; et si par obstination et mauvaise coutume invétérée ils continuaient après toutes ces peines à proférer les dits jurements et blasphèmes, voulons et ordonnons qu'ils aient la langue coupée toute juste, afin qu'à l'avenir ils ne le puissent plus proférer; et en cas que ceux qui se trouveraient convaincus n'aient de quoi payer les dites amendes, ils tiendront prison pendant un mois au pain et à l'eau ou plus longtemps ainsi que les juges le trouveront plus à propos selon la qualité et énormité des dits blasphèmes; et afin que l'on puisse avoir connaissance de ceux qui retomberont aux dits blasphèmes, sera fait un registre particulier de ceux qui auront été repris et condamnés.

Voulons que tous ceux qui auront ouï les dits blasphèmes aient à les révéler aux juges des lieux dans les vingt-quatre heures en suivant, à peine de soixante sols parisis d'amende et plus grande s'il y échait.
Déclarons néanmoins que nous n'entendons comprendre les énormes blasphèmes, qui selon la théologie appartiennent au genre d'infidélité et dérogent à la bonté et grandeur de Dieu et de ses autres attributs; voulons que les dits crimes soient punis de plus grande peine que celles que dessus, à l'arbitrage des juges selon leur énormité.
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Source: Édits, ordonnances royaux, déclarations et arrêts du Conseil d'État du Roi concernant le Canada, Québec, E.-R. Fréchette, 1854, vol. 1, p. 64-65.

Le Québec catholique - 06 - Les saints patrons de Montréal

Placée sous le patronage de Notre-Dame dès sa fondation, sous le nom de Ville-Marie, Montréal ne donne plus grands indices de qui sont ses saints patrons depuis les fusions municipales.

Voici ce qu'il en reste: cette semaine, les saints patrons de la région de Montréal.



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Municipalités locales de Montréal - 06






Côte-Saint-Luc : L'élément Côte renvoie au sens historique véhiculé par ce mot, c'est-à-dire, un groupement humain qui s'est établi sur un côté du fleuve, sur la grève, puis sur les terrasses. Le mot a même fini par s'appliquer aux villages situés à l'intérieur des terres, peu éloignés des grands cours d'eau. Quant à Saint-Luc, il rappellerait le souvenir de Luc de La Corne, dit La Corne Saint-Luc, de 1711 à 1784, officier, commerçant, interprète et conseiller législatif qui vécut une bonne partie de son existence à Montréal.
Saint Luc : Il y a quelques Saints Luc au calendrier liturgique, dont Saint Luc l'évangéliste du 1er siècle et Saint Luc Belludi, frère mineur, mort en 1288.

Sainte Anne
Sainte-Anne-de-Bellevue : L'érection canonique est le 28 octobre 1831 et l'érection civile le 18 juin 1845. Le nom de sainte Anne a été donné comme titulaire à la paroisse en reconnaissance de ce que l'abbé de Breslay, sulpicien, l'un des missionnaires de cette paroisse, avait été sauvé dans une violente tempête de neige, vers 1712. Le nom de Bellevue vient de ce que la paroisse comprend dans son territoire le fief de Bellevue. La baie située un peu en bas du village, a été nommée Baie d'Urfé en souvenir de l'un des premiers missionnaires, M. l'abbé d'Urfé de 1677 à 1687. Le territoire de cette paroisse comprend le bout de l'île de Montréal; de là le nom de Sainte-Anne-du-Bout-de-l'Île, autrefois.
Sainte Anne : Mère de la très Sainte Vierge Marie, et donc la grand-mère de Jésus au 1er siècle. Il y a plusieurs saintes Anne qui sont religieuses et martyres. Elle est honorée le 26 juillet.



 
 
 
 
 
 
 
 

Sources :

Dictionnaire des Saints, L De Cary, Librairie générale française, 1963
Originis : www.originis.ca
Wikipedia : www.wikipedia.org
Gouvernement du Québec : www.toponymie.gouv.qc.ca
Nominis: nominis.cef.fr/
 

jeudi 12 novembre 2015

Le signe de la croix - Catéchisme de Spirago


Le catholique professe sa foi surtout par le signe sacré de la croix.

Le signe de la croix est au chrétien ce que l'uniforme est au soldat, au fonctionnaire; il professe par là qu’il admet la doctrine du Sauveur crucifié. Le signe de la croix est pour les Juifs et les païens un objet de haine et de mépris. (I. Cor. I, 23) ; les protestants, eux aussi, rejettent le signe de la croix. Il n’est le signe propre que des catholiques, et comme il est d’une très haute antiquité et qu’on le retrouve dans toute l’Eglise, on peut admettre avec raison qu’il est d'origine apostolique.

Il y a deux manières de faire le signe de la croix. On peut le faire d’abord en traçant du pouce de la main droite de petites croix sur le front, la bouche et la poitrine, tandis qu’on tient la main gauche un peu au-dessous de la poitrine ; l’on dit en même temps: « Au nom du Père et du Fils et du S. Esprit. Ainsi-soit-il. »  Par
nous nous engageons à croire, à professer, à suivre la doctrine du crucifié; nous demandons que la grâce de Dieu illumine notre intelligence par la force de la croix, que dans les tentations du respect humain elle ouvre nos lèvres pour professer la foi et qu’elle pousse notre cœur, notre volonté à l’observation des commandements ; nous consacrons à Dieu le Père, l’auteur de toutes choses, nos pensées (en signant le front); au Fils, la parole procédant du Père, nos paroles (signe sur la bouche); au S. Esprit, l’esprit de charité, toutes les aspirations de notre cœur (signe sur le cœur, siège de l’amour). C’est ce que l’on appelle le petit signe de croix.

Le grand signe de croix ou signe latin est en usage à la messe et nous rappelle par la croix de Pierre à notre union avec l’Eglise romaine. On le fait en portant la main droite au  front, à la poitrine, à l’épaule gauche, puis à la droite, en tenant la main gauche sur la poitrine. (On va de la gauche à la droite parce que le Christ par sa rédemption nous a placés du côté droit.) Dans les pays do langue romane et slave ce signe de croix est employé aussi par les laïques.


L’important est de ne jamais faire le signe de croix trop à la hâte et de penser en le faisant à la Majesté du Très-Haut que l’on nomme.

1. En faisant le signe de la croix, nous professons les deux principaux mystères de la religion: la Trinité et l’Incarnation du Rédempteur.

Le singulier, au nom, indique l’unité de Dieu; les autres mots les trois personnes divines.

Au nom signifie : Par la mission de Dieu, par la force de Dieu, avec l'aide de Dieu, à la gloire de Dieu.

La croix unique que nous faisons sur le front, la poitrine et les épaules symbolise l’unité de Dieu; la croix triple, les trois personnes de la SS. Trinité.

La forme de la croix rappelle que le Fils de Dieu fait homme nous a sauvés sur la croix.

Le signe de la croix est donc comme un résumé de la religion chrétienne. Beaucoup d'êtres de la création nous le rappellent ; le corps humain a la forme d’une croix ; les lignes de la figure forment une croix, de même l’oiseau qui vole, le poisson qui nage, la belle constellation de ce nom dans le ciel austral, certains arbres, certaines fleurs, etc. etc.

L’apparition d’une croix au ciel annoncera l’arrivée du Juge pour le jugement dernier (S. Matth. XXIY, 30). L’Eglise catholique honore beaucoup le signe de la croix; elle l’emploie souvent à la sainte Messe et dans l’administration des sacrements et les bénédictions ; elle place la croix sur les clochers, les autels, les bannières, les chasubles, elle la plante sur les tombeaux. Beaucoup d’églises sont construites en forme de croix.


2. Par le signe de la croix nous obtenons la bénédiction de Dieu; nous sommes surtout protégés contre le démon et contre une multitude de maux spirituels et temporels.

Le signe de la croix n’est donc pas une vaine cérémonie, mais une bénédiction de soi-même (appel au secours divin): or, toute bénédiction divine consiste à éloigner des maux et à procurer des biens. — Le signe de la croix met en fuite le démon avec ses tentations. De même qu'un chien craint et fuit le bâton avec lequel il a été battu, ainsi le démon est terrifié et mis en fuite par la croix qui lui rappelle sa défaite (S. Cyr.)
On raconte qu’un cerf portait un petit écriteau avec cette inscription en lettres d’or : Ne me touchez pas, je suis à l’empereur. Aucun chasseur n’osa jamais le tirer. En faisant le signe de la croix, nous nous munissons de l’écriteau : Je suis au Sauveur, et le démon ne pourra pas nous atteindre. En campagne il est défendu de tirer sur ceux — les aumôniers et les médecins — qui portent le brassard blanc avec la croix rouge; de même il est interdit au démon de faire du mal à ceux qui se signent de la croix.

Le signe de la croix a eu pour type le signe tracé sur les poteaux des portes, devant lequel l’ange exterminateur de l’Egypte passa sans frapper, (S. J. Dam.) La croix de Jésus-Christ était figurée (S. Jean III, 14) parle serpent d’airain (Nombres XXI) élevé par Moïse dans le désert et qui guérissait par son seul aspect des blessures mortelles des serpents de feu; le signe de la croix, qui figure aussi la croix de Jésus-Christ, nous protège contre les embûches du serpent infernal. Tant que Moïse priait, les bras étendus en croix, les Chananéens étaient mis en fuite. (Exode XVII, 12), En 312 Constantin et toute son armée virent au firmament une croix lumineuse avec ces mots : In hoc signo vinces, il fit mettre la croix sur un étendard et fut vainqueur. (C’est là l’origine de nos bannières.) Ces paroles valent aussi pour le signe de la croix que nous faisons sur nous mêmes. Le seul souvenir de la croix de Jésus-Christ met en fuite nos ennemis invisibles et nous fortifie contre leurs attaques (S. Augustin) ; aussi beaucoup de saints eurent-il pour chasser les mauvaises pensées l’habitude de se signer aussitôt. Souvent les premiers chrétiens s’en servirent pour renverser les idoles.
Lors de l’Invention de la sainte croix par l’impératrice Ste Hélène, la mère de Constantin-le-Grand, des malades furent guéris par le simple attouchement du bois sacré (325). Quelle puissance miraculeuse! La croix délivre des maux corporels et le signe de la croix n’est pas moins puissant. Quel soulagement certains malades ne reçurent-ils pas de Dieu quand ils se signaient souvent et pieusement. L’histoire rapporte que beaucoup de martyrs se signèrent avant leurs tortures et en sortirent sains et saufs. On dit de S. Jean l’Evangéliste qu’il fit un jour le signe de la croix sur une coupe empoisonnée, et la but sans en éprouver aucun mal. La même chose doit être arrivée à S. François-Xavier, l’apôtre des Indes. Les prophètes de l’A.-T. annoncèrent déjà cette vertu du signe de la  croix. Une vision montra à Ezéchiel que dans un châtiment réservé à Jérusalem, la mort épargna ceux qu’un ange avait d’abord marqués sur le front de la lettre Thau (T) qui a la forme d’une croix. (Ezéch. IX, 4).

On doit faire souvent le signe de la croix, surtout à son lever, à son coucher, avant et après les prières, avant et après les repas, avant et après la sortie de la maison, au moment des tentations, et avant toutes ses principales actions.


Faites le signe de la croix à votre réveil. Par là vous vous assurerez la bénédiction de Dieu pour toute la journée. Faites-le aussi le soir, afin d’éloigner toute mauvaise pensée ; avant la prière, poux chasser les distractions ; avant vos principales entreprises, pour y réussir, etc. En prenant cette habitude, nous accomplirons le plus sûrement l’ordre de l’Apôtre : Que vous mangiez ou que vous buviez et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. (I. Cor. X, 31). Déjà les premiers chrétiens avaient l’habitude de se signer, au témoignage de Tertullien (240) qui dit: « Avant et pendant nos occupations, en sortant, en rentrant, en nous habillant, avant notre sommeil, dans toutes nos actions nous signons le front de la croix. »

Nous faisons le signe de la croix notamment à la S. Messe : en la commençant, à l’évangile, à l’élévation, à la communion et à la bénédiction du prêtre. Pie IX (28 juillet 1863) a assigné 50 jours d’indulgence à chaque signe de croix. Ste Edithe (984), princesse royale d’Angleterre, se signait très souvent : 13 ans après sa mort on trouva son pouce encore parfaitement conservé. (Mehler I, 179).

Il est très salutaire en faisant le signe de la croix de se servir d’eau bénite.

Cette eau a une vertu particulière contre les assauts du démon par suite de la prière de l’Eglise faite pour la bénir. L’usage de l’eau bénite vaut chaque fois 100 jours d’indulgence. (Pie IX, 23 mars 1866). On trouve des bénitiers aux portes des appartements et des églises ; mais dans beaucoup d’appartements le bénitier est hélas  vide d’eau bénite et plein de poussière.
Vous êtes des insensés, si vous avez honte de faire le signe de la croix, le Christ à son tour rougira de vous : le démon, dit S. Ignace d’Antioche, se réjouit de voir renier la croix qui est sa ruine et le signe de la victoire remportée sur sa puissance.