mercredi 27 avril 2016

Formation Tradition Québec - Le père de famille




Conférence de Monsieur l'abbé Daniel Couture, lors d'une journée de formation pour le Mouvement Tradition Québec.

Vous pouvez acheter en ligne le livre "Le père de famille" utilisé en référence.

mardi 26 avril 2016

Le Mouvement Tradition Québec fête Dollard des Ormeaux!


Fête de Dollard


Lundi 23 mai 2016


10h30: Messe à la chapelle du Sacré-Cœur

12h: Buffet

13h15: Projection du documentaire l'Affaire Dollard, suivie d'une intervention par Monsieur Jean-Claude Dupuis.

Au 10425 Boulevard Guillaume-Couture, Lévis QC G6V R96


samedi 23 avril 2016

Développement & Paix - La subversion continue

Carolyn Egan, de Steelworkers Humanity Fund. Cet organisme syndical canadien est financé par D&P.

En 2011, suite à un scandale de collaboration financière à des organismes communautaires mexicains pro-avortement, la  Conférence des Évêques Catholiques du Canada (CECC) mettait l’organisme Développement & Paix sous tutelle. Ils prétendent aujourd’hui avoir réglé le problème des financements douteux chez cet organisme d’aide internationale - qu’ils parrainent toujours. (source)

De la poudre aux yeux…

Des organismes canadiens, faisant la promotion de l’avortement au Canada et au Québec, sont actuellement financés par Développement et Paix année après année, sous le nez des évêques.

Encore en 2015, selon le rapport annuel de l’organisme à l’Agence de Revenu du Canada, ces organismes ont reçu leur don annuel. (source)



1-      L’Organisme Steelworkers Humanity fund, un organe philanthropique du syndicat des METALLOS basé à Toronto, est présent depuis au moins 2011 dans les rapports fiscaux de D&P. Il recevait la somme de 5000$ en 2015.

La présidente du local torontois du syndicat United Steel Workers est Carolyn Egan (source), elle est également vice présidente du Steelworkers Humanity Fund. (source)

Carolyn Egan  est la directrice et porte-parole d’un autre organisme nommé Ontario Coalition of Abortion Clinics (coalition ontarienne des cliniques d’avortement) (source) (autre source) et porte-parole de Abortion Rights Coalition of Canada (coalition pour le droit à l’avortement au Canada). (source)

Elle est également présidente du chapitre canadien de l’Internationale Socialiste. (source)

Outre l’activisme de la vice-présidente mentionné plus haut, on peut également constater que le susdit syndicat fait la promotion de la théorie du genre. (source)  


2-      Un autre organisme qui reçoit un financement de D&P de manière assidue se nomme Entraide Missionnaire.

L’organisme - qui recevait un don de 36 000$ en 2015 -, présentait en septembre de la même année un congrès intitulé Droits des femmes : des luttes toujours actuelles. Voici quelques extraits qui nous permettent de comprendre rapidement l’orientation du congrès et la promotion de l’avortement qu’on a pu y faire :

« La première conférencière, Michèle Asselin, trace magnifiquement le parcours du mouvement féministe pour les droits des femmes au long des cinq dernières décennies. Elle mentionne les leviers qui ont contribué à l’émancipation des femmes au Québec : l’accès à la contraception, à l’éducation, à l’emploi donnant aux femmes la liberté, les clés du savoir et l’autonomie économique. » (source)

« Il faut une révolution au niveau des Églises », a lancé Julienne Lusenge ; c’était aussi l’idée sous-jacente à l’exposé de Marie-Andrée Roy. [...] Marie-Andrée Roy a souligné le fait qu’on retrouve certains traits communs chez les fondamentalistes concernant la question des femmes. On y exalte leurs qualités spécifiques, y évoquant la complémentarité des sexes plutôt que leur égalité. Le corps des femmes y est sous haute surveillance avec des règles érigées pour elles, que ce soit pour l’usage de la contraception ou pour l’accès à l’avortement... » (source)

3-      Le Centre Justice et Foi, le bras laïc des jésuites canadiens, recevait lui aussi un don de 20 000$ en 2015.

La directrice de l’organisme, Elisabeth Garant, est bien connue pour avoir contesté les positions antiavortement du cardinal Ouellet dans une lettre ouverte aux médias en 2010.

« Autrement dit, l'expérience et la parole des femmes concernées par une décision aussi cruciale que celle de poursuivre ou non une grossesse non désirée doivent être entendues, respectées et prises en compte dans l'élaboration du discernement moral. Malheureusement, dans l'Église catholique, c'est encore une hiérarchie constituée uniquement de clercs masculins et célibataires, excluant systématiquement les femmes, qui définit le discours officiel – particulièrement sur les questions d'éthique sexuelle. » (source)

4-      L’Église Unie du Canada reçoit année après année, pour sa part, quelques dizaines de milliers de dollars de Développement & Paix.

Pour 2015, elle recevait 50 000$, dont 20 000$ servaient à des fins politiques.

Outre le fait que nous pouvons sérieusement nous questionner sur la pertinence d’un si gros financement à un organisme protestant de la part d’un organisme catholique, il ne faut pas oublier l’agenda pro-avortement de l’Église Unie.

En 2010, l’Église Unie du Canada se joignait au mouvement d’opposition aux politiques pro-vie du Parti Conservateur.

La position officielle de l’Église Unie est exprimée dans une lettre au premier ministre de l’époque, Stephen Harper, intitulée: Access to Abortion for Women in Developing Nations. (source)

En voici un extrait significatif:

« We are glad to learn that your emphasis on maternal health will likely cover sexual and reproductive health-care services, including family planning. Hundreds of thousands of women lose their lives every year due to causes related to childbirth and pregnancy. Therefore, we encourage you to include access to safe and legal abortions as part of that care . »

La lettre, complètement disparue sur leur  site officiel, a été retrouvée avec l’aide de l’outil de recherche Archive.org. (source)

Au moins, la Conférence des Évêques Catholiques du Canada n’a pas à se sentir délaissée par l’organisme complètement désorienté qu’elle parraine. Elle figure finalement en tête des dons annuels avec une offrande de 159 985$ pour l’année fiscale 2015. (source)

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Si la CECC remarquait la paille dans l’œil des militants sociaux catholiques du Mexique en 2011, ils n’ont visiblement jamais remarqué la poutre qui leur crève les paupières ici même au Canada, encore en 2016.

Nous l’affirmons sans aucun doute:

Contribuer financièrement aux activités de l’organisme Développement & Paix -  que ce soit par un don personnel ou via une quête diocésaine -  comporte un risque grave de financer involontairement la propagande de certains mouvements antichrétiens.

mardi 19 avril 2016

Évêques canadiens : 115 000 dollars à l’Église Unie chaque année



Monseigneur Lépine nous le rappelait dans une entrevue qu’il a donnée le Vendredi Saint au Journal de Montréal (26/03/2016):

«Nous n’avons pas un fonds de placement immense dont les intérêts nous permettent de vivre, peu importe ce qui arrive. On s’appuie sur la générosité de nos fidèles et c’est ça, notre fragilité. Il s’agit que les gens donnent moins à la quête une année et il y a un problème.»


Ce qu’il néglige de mentionner, c’est que les diocèses du Québec et des autres provinces financent avec cet argent, chaque année, des organismes communautaires qui sont loin d’être catholiques.

Rien de surprenant si l’on sait que l’exemple le plus grave nous est donné par la Conférence des Évêques Catholiques du Canada (CECC), organe directeur de tous les évêques canadiens (où siègent d’ailleurs Mgr Lépine et Mgr Lacroix).

En effet, selon la dernière déclaration (2014) de la CECC  faite à l’Agence de Revenu du Canada, sur les 782 640 $ donnés à 19 organismes :

Les diocèses du Nord canadien (Baie-James, Whitehorse, Baie d’Hudson…) reçoivent chacun 55 000$ du « trésor » catholique.

L’Archidiocèse de St-John reçoit 48 000$.

L’Archidiocèse de Québec reçoit 10 000$.

Alors que la majorité des dons aux organismes varient entre 965$ et 80 000$, quelques éléments suspects apparaissent de façon récurrente :

L’Église Unie du Canada, obédience protestante libérale connue pour ses nombreuses hérésies (promotion de l’avortement et de la contraception, ministère des femmes et des sodomites), reçoit annuellement son cachet de 115 000$. En 2014, cela constituait 14% des dons faits par la CECC.

De 2010 à 2014, dans toutes les déclarations annuelles fournies à l’Agence de Revenu du Canada apparait  - parmi les dons aux diocèses en difficulté et aux divers organismes – le fameux montant de 115 000$ à l’Église Unie.

La Conférence des Évêques Catholiques du Canada n’a jamais caché sa nouvelle orientation œcuméniste postconciliaire, mais depuis quand cet œcuménisme participe au financement des sectes protestantes avec l’argent des catholiques?

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SOURCES:

Le profil de l’organisme des évêques canadiens, CONCACAN INC.

Dernière déclaration de CONCACAN INC à l’Agence de Revenu du Canada

L’Église Unie et sa morale reproductive douteuse – document éffacé retrouvé en « cache »


Un bon exemple d’activité LGBT chapeautée par l’Église Unie 
http://saffirmerensemble.ause.ca/conference-annuelle-2016/

Liste des évêques canadiens qui dirigent le CECC
http://donate2charities.ca/en/CONCACAN.INC.._.0_118871698RR0001

L’entrevue du Vendredi Saint Monseigneur Lepine, tolérance de l’islam, état des finances des diocèses…
http://www.journaldemontreal.com/2016/03/25/leglise-de-montreal-a-la-defense-des-musulmans

CONFÉRENCE: L'agriculture provinciale - Histoire d'un naufrage

 
Conférence de Monsieur Pierre Perras
Vendredi 20 mai à 19H00
496 boulevard Langelier, Québec

mercredi 6 avril 2016

Le Québec catholique - 11 - Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

La toponymie de notre province est une véritable Litanie des saints.

Ce ne sont pas les Saints Patrons qui manquent à nos bons habitants canadiens-français!

Nous dressons pour vous la liste des Saints Patrons de la province, classés par régions administratives - cette semaine: la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

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Municipalités locales de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 10


Cascapédia–Saint-Jules : L’érection canonique est le 20 janvier 1901 et l’érection civile est le 8 juin 1901. La Commission de toponymie n'a pas diffusé de renseignement sur l'origine du nom de saint Jules. Le nom de Cascapédia vient d'un mot sauvage qui signifie: «forts courants». En effet, cette rivière ne présente aucun rapide et coule à une assez grande vitesse.
Saint Jules : Il y a plusieurs saints Jules qui sont martyrs, dont saint Jules 1er qui a été pape en l’an 352.
Mont-Saint-Pierre : Les premiers habitants de Mont-Saint-Pierre s'installent en ces lieux en 1858, le territoire étant alors rattaché à Mont-Louis. Auparavant, l'endroit devenu une municipalité en 1947 se nommait « Rivière-à-Pierre ». L'élément Pierre provient sans doute des imposantes falaises rocheuses qui composent le paysage et du voisinage de Mont-Louis, quoi que certains inclinent à penser qu'il puisse s'agir d'un prénom.
Saint Pierre : Il y a plus de 170 saints et bienheureux Pierre qui sont au calendrier de l’église.
Saint-Alexis-de-Matapédia : Les premiers habitants de cette localité venaient de Rustics, dans l'Île du Prince-Édouard. La municipalité du canton de Matapédia a été érigée le 1er juillet 1845. L’érection canonique est le 12 septembre 1870 et l’érection civile le 8 août 1871. La paroisse a été mise sous le patronage de saint Alexis en l'honneur du grand vicaire, l'abbé Alexis Mailloux, qui contribua beaucoup à la fondation de la paroisse.
Saint Alexis : Il y a quelques saints Alexis au calendrier de l’Église, dont Saint Alexis le mendiant et saint Alexis de Falconieri est l’un des 7 fondateurs de l’ordre des servites, mort vers l’an 1310.

Saint Alphonse de Liguori
Saint-Alphonse : La municipalité est desservie par voie de mission jusqu'en 1899, date de la nomination du premier curé résidant et de l'ouverture des registres de la paroisse. L’érection canonique est le 23 mai 1899 et l’érection civile le 9 juillet 1901. La paroisse de Saint-Alphonse-de-Liguori a été érigée en municipalité sous le nom de «Musselyville», le 9 mai 1902, par arrêté-en-Conseil. Le nom de Musselyville rappelle la mémoire de l'abbé Henri-Joseph Mussely, prêtre belge, qui fonda la paroisse avec un certain nombre de ses compatriotes. Celui-ci mit la paroisse qu'il venait de fonder sous le patronage de saint Alphonse de Liguori parce qu'il avait appartenu, durant quelques années, à la congrégation du Très-Saint-Rédempteur, dont saint Alphonse de Liguori est le fondateur.
Saint Alphonse : Saint Alphonse Marie de Liguori, nait le 27 septembre 1696 à Marianella dans le Royaume de Naples. Alphonse fut avocat, fondateur, supérieur, évêque, théologien et mystique, mais avant tout il était un missionnaire. Il fonda la congrégation du Très Saint Rédempteur, dont les membres sont appelés Rédemptoristes. Saint Alphonse est béatifié en 1816, canonisé en 1839 et proclamé Docteur de l'Église. Il est fêté le 1er août.

Saint-André-de-Restigouche : La proclamation du canton de Ristigouche, en 1842, a précédé de peu la création, en 1855, de la municipalité de canton homonyme, établie sur les bords de la rivière Ristigouche, en Gaspésie, à l'ouest de Pointe-à-la-Croix et près de la ville néo-brunswickoise de Campbellton, sur la rive opposée. En 1760, les lieux ont été le théâtre de la dernière bataille entre les Anglais et les Français qui s'est soldée par la destruction de l'église et de plusieurs maisons ainsi que par la désertion de la population blanche qui s'est déplacée vers l'est. Le nom de Saint André a été donné comme patron à la paroisse en l'honneur de Mgr André-Albert Blais, évêque de Rimouski.
Saint André : Il y a 47 saints ou bienheureux saints André qui sont évêques, martyrs et moines, dont Saint André, apôtre du 1er siècle.

Saint Elzéar de Sabran
Saint-Elzéar : Une première messe y fut dite le 1er avril 1924 dans la maison d'un colon. Bien que son nom puisse rappeler Elzéar de Sabran, l'appellation choisie honore la mémoire de celui qui, le premier, a incité des colons à s'établir à cet endroit, monseigneur Elzéar Matte, ancien curé de Saint-Bonaventure, qui, le premier, a dirigé les colons vers la mission de Saint-Elzéar.
Saint Elzéar : Saint Elzéar de Sabran, de 1285 à 1323, est l’époux de la bienheureuse Delphine de Signe. Il fut fiancé à l’âge de 10 ans et tous les deux, s’affilient au tiers-ordre de saint François. Les mariés vont mener une vie de piété, de pénitence, en même temps que de fidélité à leur obligations car Elzéar a d’importants domaines et un rang a tenir. Saint Elzéar est honoré le 27 septembre.

Saint-François-d'Assise : Fondée en 1887, la paroisse de Saint-François-d'Assise met au service de Dieu en 1206. Saint François d'Assise, fonde, en 1210, l'ordre des Frères mineurs. Bien que son nom fasse référence à François d'Assise, fondateur des franciscains, il rappelle surtout le curé François Cinq-Mars qui desservit la localité de 1890 à 1892.

Saint François d'Assise
Saint François : Saint François d’Assise, de 1181 à 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs. Caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique. Il est devenu le Saint Patron des animaux et le jour de sa fête est le 4 octobre, qui a été instauré comme Journée mondiale des animaux lors d'une convention d'écologistes à Florence en 1931.

Saint-Godefroi : Un curé y réside depuis 1873, date de l'ouverture des registres de la paroisse. L’érection canonique est le 1er juillet 1873 et l’érection civile le 10 février 1874. La municipalité de Shigawake a été érigée le 15 décembre 1924. La paroisse a été placée sous le patronage de Saint Godefroi en l'honneur de M. l'abbé Charles-Godefroi Fournier.
Saint Godefroi : Saint Godefroy de Péronne, cistercien, mort vers l’an 1147. Il est honoré le 15 janvier.

Saint-Maxime-du-Mont-Louis : L'érection canonique est le 4 juin 1875 et l'érection civile est le 24 février 1876. Cette seigneurie doit son nom à la rivière Mont-Louis qui la traverse et qui coule vers le fleuve Saint-Laurent dans une vallée resserrée entre les Monts Louis. Ces montagnes elles-mêmes ont été ainsi nommées en l'honneur de Louis XIV, Roi de France. La paroisse fut mise sous le patronage de saint Maxime en l'honneur de M. l'abbé Maxime Tardif.
Saint Maxime : Il y a 32 saints Maxime qui sont évêques et martyrs, dont Saint Maxime, évêque d’Alexandrie qui est mort en l’an 282 et saint Maxime le confesseur, secrétaire à la cour de Byzance, mort vers l’an 662.

Saint Siméon de Jérusalem
Saint-Siméon : La municipalité de la paroisse de Saint-Siméon a été érigée le 29 octobre 1914. Elle est nommée en l'honneur de Siméon Ier de Jérusalem.
Saint Siméon : Saint Siméon 1er de Jérusalem, fils de Clopa, fut parmi les premiers chefs de l'Église de Jérusalem après la chute de Jérusalem, d'environ 73 jusqu'à 107. Il est fêté le 18 février.

Sainte-Anne-des-Monts : Les registres de la paroisse s'ouvrent en l'année 1848. Desservants résidants de 1854 à 1865, date de la nomination du premier curé résidant. L’érection canonique est le 11 décembre 1863 et l’érection civile est le 8 mars 1864. Le nom de la municipalité tire ses origines de la dénomination de la seigneurie de Sainte-Anne-des-Monts concédée à Denis Riverin en 1688 dans le but d'y installer un poste de pêche sédentaire.
Sainte Anne : Sainte Anne, mère de la Sainte Vierge, 1er siècle.  Elle est fêtée le 26 juillet.

Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine : La municipalité est desservie par le curé de Mont-Louis de 1874 à 1912, date de la nomination du premier curé résidant et de l'ouverture des registres de la paroisse. L’érection canonique est le 10 juin 1921 et l’érection civile est le 10 février 1923. La rivière Madeleine, l'une des plus considérables du comté de Gaspé, vient se jeter dans le fleuve Saint-Laurent, après avoir traversé la seigneurie à laquelle elle a donné son nom. Le nom de la municipalité provient de la seigneurie de la Rivière-de-la-Madeleine, qui a été concédée en 1679. Quant à l'origine du nom de la rivière et de la municipalité, elle est inconnue. Une hypothèse plausible associe le toponyme à l'œuvre de vie de l'abbé Jacques de La Ferté de La Madeleine.
Sainte Madeleine : Il y a 15 bienheureuses saintes Madeleine qui sont martyres.

Sainte Thérèse de Liseux
Sainte-Thérèse-de-Gaspé : En 1927 a lieu l'érection canonique de la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, détachée de Grande-Rivière. Le 6 septembre 1930 est constitué la municipalité de Sainte-Thérèse-de-Gaspé. Elle est nommée en l'honneur de Thérèse de Lisieux.
Sainte Thérèse : Sainte Thérèse de Liseux, est décédée en 1897. Considérée par Pie XI comme l'« étoile de son pontificat », elle est béatifiée puis canonisée dès 1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée sainte patronne des missions et, avec Jeanne d'Arc canonisée en 1920, proclamée « Patronne Secondaire de la France ». Sainte Thérèse est honorée le 3 octobre. Il y a un grand nombre de saintes et bienheureuses Thérèse qui sont au martyrologe.

Rivière-Saint-Jean : Rivière-Saint-Jean est un territoire non organisé du Québec situé dans la MRC de La Côte-de-Gaspé. On identifie la rivière Saint-Jean à la tradition qui fait mourir l'apôtre à Patmos, orthographié habituellement Pátmo, une île grecque du Dodécanèse.
Saint-Jean : Apôtre du 1er siècle. La tradition attribue à l'apôtre Jean l'Évangile de Jean, ainsi que trois épîtres, et l'Apocalypse. Fils de Zébédée, patron de pêche à Bethsaïde, Jean était le jeune pêcheur de Galilée. Saint Jean est honoré le 27 décembre. Il y a 300 saints et bienheureux Jean qui sont inscrits au martyrologe.
Sources:
Dictionnaire des Saints, L De Cary, Librairie générale française, 1963
Originis :
www.originis.ca
Wikipedia : www.wikipedia.org
Gouvernement du Québec : www.toponymie.gouv.qc.ca

samedi 2 avril 2016

Les païens ont eu quelque idée de la trinité des Personnes Divines.



Extrait de La grande Christologie (Chapitre II, IIième Colonne, VII) par l'abbé Maistre
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Moïse ayant parlé de l'Esprit-Saint et de plusieurs personnes divines; Salomon ayant développé assez au long la doctrine du Verbe, il n'est pas étonnant que des Païens en aient eu quelques notions, plus ou moins exactes, d'autant plus, que, depuis leur captivité, les Juifs se trouvaient en relation avec presque tous les peuples de l'Orient. Il y avait longtemps que Job, que Moïse, que Salomon, que les Prophètes, et les Docteurs hébreux avaient disserté sur le Verbe Divin, lorsque vers le IVe ou IIIe  siècle avant Jésus-Christ, on entendit Platon, Aristote, Pythagore, Parménides, et d'autres Philosophes, essayer de dogmatiser sur Dieu, sur son Verbe, et même sur un Troisième Principe. Ils n'étaient que les échos de la Tradition Prophétique. Toutefois, ce qu'ils ont dit sur ces grands sujets, quoique obscurément et d'après les Livres Saints, ne fait que confirmer ce qu'avaient dit et écrit avant eux les Anciens Prophètes.


Platon

Platon
Platon, dans l’Epinomis, dans son Timée, semble soulever le voile du mystère de la Trinité Divine. Il distingue Dieu, et le Verbe, en grec Logos, il ajoute même un Troisième Principe, et il attribue la divinité à tous les Trois. Il appelle le Verbe, l'Artisan, le Conducteur, par qui le monde a été créé; ce qui s'accorde parfaitement avec ce qu'enseigne Salomon dans la Sagesse. 

Voici ce que nous lisons dans la Seconde Epître de Platon à Denys, p. 707 :
— « Vous dîtes que je ne vous ai pas assez démontré la Première Nature (ou le Premier Etre). Il faut donc vous en parler par énigmes, afin que si cette lettre tombe entre les mains de quelqu'un, il n'y comprenne rien. Voici le vrai.  Toutes choses sont autour du Roi de tout, et tout est pour lui ; il est la cause de tout ce qui est beau. — Les Secondes sont autour du Second, et les Troisièmes autour du Troisième. Circa omnium Regem cuncta sunt...; circa Secundum secunda; tertia circa Tertium. L'Esprit Humain cherche à comprendre la manière dont cela est, en considérant ce qui lui est connu; mais rien ne peut y suffire; il n'y a rien de semblable dans le Roi et dans ceux dont j'ai parlé. »
 
Dans sa lettre à Hermias, à Eraste et à Corisoüs, il nomme Dieu le Chef de tout ce qui est et de tout ce qui sera, et le Seigneur, Père du Chef et du Principe : testando Deum, omnium rerum ducem, quae sunt et quae futura sunt, ac Ducis et Principii Patrem Dominum. Ailleurs, il appelle le Second Principe, l'Intelligence Royale, Mentem Regiam, l'Ame Souveraine, qui est en possession du commandement, Animam imperatoriam. Il dit qu'Elle est engendrée de la Cause Suprême; qu'Elle est d'une nature semblable, identique. — Dans sa République, 6, il l'appelle le Fils du Bon, Boni ipsius filium. Dans son Timée, il le définit le Modèle Divin, le Type Eternel.

Ainsi, l'une des plus hautes intelligences humaines, Celui qu'on nomme le divin Platon, livré à lui-même, a estimé que concevoir Dieu trinaire en personnes, et unique en substance, était la meilleure manière de le comprendre. Elle porte donc un évident caractère de vérité, cette Révélation Chrétienne, dont l'enseignement est conforme à ce que dictait la Raison la plus pure et la plus élevée qui ait jamais brillé dans le Paganisme.


Aristote, — Pythagore, — Parménide, — Héraclides de Pont, etc. (350 ans avant J.-C)

Ces Anciens Philosophes, qui voyageaient beaucoup et longtemps, ont pu et dû, comme Platon, puiser, soit dans les Livres Sacrés, soit dans leurs entretiens avec les Hébreux, quelques notions de Dieu, de Son Verbe et d'une Troisième Hypostase Divine, puisque dès les temps de Salomon, de Job et de Moïse, cette doctrine était assez répandue dans la Palestine et les pays limitrophes.

Aristote
Aristote [de Coelo, I. I, c. I), témoigne que les Anciens honoraient Dieu par le nombre trinaire, qu'ils employaient à ce dessein dans les Sacrifices et dans les Prières publiques.

Théocrite, poète grec, qui vivait près de 300 ans avant Jésus-Christ, dit dans sa deuxième idylle : AD TER LIBO, ET TER HAEC VENERABILIA CLAMO.

Voyez aussi Virgile, Eglog. VIII, sur le même nombre employé dans les Sacrifices.

Dans le Pémandre de Mercure-Trismégiste, C. I, III et VII, on trouve des notions des trois personnes divines, comme le font remarquer S. Cyrille, contra Julianum, et Suidas, in Mercurio. Ces deux écrivains ecclésiastiques en ont cité plusieurs passages dans leurs écrits.

Phérécide, le Syrien, reconnaissait aussi trois Dieux, unis ensemble. (Proclus.)

On rapporte la même chose d'Orphée (in Argonauticis, apud Clem., I. V, Strom.).

Selon les Mages de la Perse, les trois principes, Oromase, Mithra et Arimane, ne sont autre chose que Dieu, l'Intelligence, et l'Ame.

Pythagore
Pythagore indiquait le dogme de la Trinité par ce symbole : Honorato in primis, Habitum, Tribunal, et Triobolum. (Apud Proclum. )

Parménides admettait, comme Platon, trois natures, ou trois Hypostases, dans la Divinité. (In Cosmogonia. )

Héraclides de Pont, disciple d'Aristote (an 336 avant Jésus-Christ), rapporte un oracle de Sérapis, qui indique positivement la Trinité.

Porphyre, ce fameux philosophe, ennemi acharné de l'Eglise, nous a transmis l'oracle païen, dont parle Héraclides. Le voici : « D'abord Dieu, ensuite le Verbe, puis l'Esprit avec eux; Ces trois sont de même nature, sont réunis et coexistent en un. »  (Serapis ad Thulem Regem, Apud Suidam in Thulis).

La célèbre Chronique d'Alexandrie, p. 16, rapporte une réponse semblable faite par l'Oracle Egyptien au roi Thul, qui avait poussé ses conquêtes jusqu'à l'Océan. Lorsqu'il fut rentre triomphalement en Egypte, le monarque victorieux offrit un sacrifice, et consulta l'Oracle en ces termes :

« Dic, inquit, Ignipotens, Veridice, Beate, qui coeli cursum temperas, quis ante me potuit sibi subjicere omnia: aut quis poterit post me? »

RÉPONSE DE L'ORACLE :

« Ipse Deus primum, dein, Juncto Flamine, Verbum;
Haec tamen existunt Simul Omnia, et Omnia in unum.
Distinctim veniunt : cujus sine fine potestas :
Tu certo incertum vitae pede dirige Callem. »

Après avoir exprimé les Trois Hypostases Divines, qui ne sont qu'un seul tout unique, l'Oracle prédit la mort imprévue du Roi, qui, peu après être sorti du Temple, fut effectivement tué en Afrique dans une embuscade dressée par les siens. (Vide Biblioth. SS. Patrum, tom. xv, p. 16.)