mercredi 4 octobre 2017

Laïcisme maçonnique

Le laïcisme, c’est la négation de Dieu, c’est la cause première de l’anarchie intellectuelle, morale et sociale dans laquelle sombrent la grandeur et la vie même d’un pays.

C’est la lutte entre le Contrat social [Rousseau] et l’Évangile, entre l’Eglise et la Révolution.

De l’aveu même des ennemis de l’Église, le laïcisme instaure, substitue à l’ancien, un culte nouveau : le culte de la raison et de l’humanité. Les mots Raison et Humanité y sont compris dans un sens religieux, ni rationnel ni humain, dans une acception mystérieuse qui compose un dogme :
  • un dogme très arrêté, un dogme caché, professé, pratiqué, imposé par un clergé caché – la franc-maçonnerie ;
  • un dogme qui, par un attrait malsain et vicieux, attire, à la suite des Lamennais, des Loyson, des Loisy, des Renan, des Combes et de tant d’autres, tous les faillis de la foi catholique, jusqu’aux protagonistes du modernisme condamné par les papes ;
  • un dogme qui est la synthèse des rancunes vouées à l’Eglise par la secte ;
  • un dogme en désaccord avec toutes les données de la philosophie et du bon sens, en contradiction éclatante avec toutes les coutumes, toutes les traditions, tous les intérêts religieux, moraux, sociaux et matériels de la nation.

L’enseignement des Écoles de l’Etat, mis au service de ce culte, professe donc une doctrine dirigée contre les intérêts supérieurs de l’esprit humain, contre les intérêts proches et lointains de la France catholique [du Canada français, où le catholicisme est indissociable de la vie de la nation]


-Abbé Augustin Aubry – Contre le Modernisme (1927) source


L'encyclique Quas Primas de Pie XI, instituant la fête du Christ-Roi, contre l'athéisme et la laïcité.

18 - C'est ici Notre tour de pourvoir aux nécessités des temps présents, d'apporter un remède efficace à la peste qui a corrompu la société humaine. Nous le faisons en prescrivant à l'univers catholique le culte du Christ-Roi. La peste de notre époque, c'est le laïcisme, ainsi qu'on l'appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles.

19 - Une fête célébrée chaque année chez tous les peuples en l'honneur du Christ-Roi sera souverainement efficace pour incriminer et réparer en quelque manière cette apostasie publique, si désastreuse pour la société, qu'a engendrée le laïcisme.

20. Au terme de cette Lettre, Nous voudrions encore, Vénérables Frères, vous exposer brièvement les fruits que Nous Nous promettons et que Nous espérons fermement, tant pour l'Eglise et la société civile que pour chacun des fidèles, de ce culte public rendu au Christ-Roi. L'obligation d'offrir les hommages que Nous venons de dire à l'autorité souveraine de Notre Maître ne peut manquer de rappeler aux hommes les droits de l'Eglise. Instituée par le Christ sous la forme organique d'une société parfaite, en vertu de ce droit originel, elle ne peut abdiquer la pleine liberté et l'indépendance complète à l'égard du pouvoir civil. Elle ne peut dépendre d'une volonté étrangère dans l'accomplissement de sa mission divine d'enseigner, de gouverner et de conduire au bonheur éternel tous les membres du royaume du Christ.

21. Les Etats, à leur tour, apprendront par la célébration annuelle de cette fête que les gouvernants et les magistrats ont l'obligation, aussi bien que les particuliers, de rendre au Christ un culte public et d'obéir à ses lois. Les chefs de la société civile se rappelleront, de leur côté, le dernier jugement, où le Christ accusera ceux qui l'ont expulsé de la vie publique, mais aussi ceux qui l'ont dédaigneusement mis de côté ou ignoré, et punira de pareils outrages par les châtiments les plus terribles; car sa dignité royale exige que l'État tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens dans l'établissement des lois, dans l'administration de la justice, dans la formation intellectuelle et morale de la jeunesse, qui doit respecter la saine doctrine et la pureté des mœurs.