samedi 18 avril 2015

Prière à Saguenay - Enfin des réponses catholiques



 
L'abbé Daniel Couture venait nous rappeler que oui, un État doit faire ce qu'il peut pour être catholique et que le devoir du clergé est d'appuyer cet enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Le jugement de la Cour Suprême du Canada tombait la semaine dernière: la prière catholique est interdite avant le Conseil municipal de Ville Saguenay.

Aucune autorité religieuse du Diocèse de Chicoutimi ne s’était permis d’expliquer le jugement aux fidèles de la région jusqu’à maintenant.

Dans le journal Le Quotidien, en décembre dernier, Mgr Rivest, sans prendre le temps d’expliquer ni aux journalistes, ni aux fidèles ce que la doctrine catholique enseignait sur la question, diluait son discours dans le relativisme le plus total.

« Je pense qu'on peut être un excellent catholique tout en n'étant pas d'accord avec la prière à l'Hôtel de Ville. Comme on peut l'être en étant d'accord. C'est une question d'opinion. »

Il aura donc fallu faire venir l’abbé Daniel Couture, de la Fraternité Saint-Pie X, pour finalement prêcher aux catholiques du Saguenay ce que leur propre diocèse n’ose plus leur enseigner – à savoir la Doctrine éternelle de Notre Seigneur Jésus-Christ sur les individus, les sociétés et les devoirs des chefs d’États.

Pourtant, cela n’aurait pas été très compliqué pour nos prêtres de la région, ou même pour notre évêque, de nous faire réviser plusieurs notions du catéchisme qui traitent des devoirs de la société chrétienne et de nous dresser un portrait pertinent de l’histoire des États catholiques. Une population plus aux faits de sa religion serait certainement moins passive face à certains enjeux qui touchent directement sa vie spirituelle.

Un mal pour un bien. L’abbé Couture - qui était déjà invité en cette date pour une conférence à Chicoutimi sur le Saint-Suaire - n’est vraisemblablement pas passé à côté de son devoir de prêtre en acceptant l’invitation du Mouvement Tradition Québec à expliquer et commenter la saga de la prière.

Si Monseigneur Rivest prétend qu’un Catholique peut être pour ou contre la Vérité de Dieu sur les devoirs du chef d’État, qui tient son pouvoir du Créateur lui-même, alors n’importe quel bon catéchisme traditionnel est plus fiable que Monseigneur pour aller au ciel!

On est catholique ou on ne l’est pas, la Vérité ne dépend pas des opinions mondaines.