lundi 5 décembre 2016

Comment les Anglais ont traité les Amérindiens

Parkman, que personne ne soupçonnera de prévention contre les Américains disait des Puritains:
« Ils considèrent les Indiens, moins comme des hommes que comme des bêtes vicieuses et dangereuses, comme une vermine n'ayant rien d'humain. »




Pownall, gouverneur du Massachusetts va plus loin:

« Les Anglais en leur insatiable (cupidité) voracité de possessions terriennes, se sont procuré des contrats et autres pièces frauduleuses fondées sur l'abus des traités et, par ces moyens, réclament même à l'exclusion des Indiens, la propriété non-seulement de chasse, mais encore leurs camps et leurs demeures. Incapables de supporter davantage de tels procédés, les Indiens ont dit à Sir William Johnson qu'ils ne pourront bientôt plus chasser un ours dans un trou d'arbre sans qu'un Anglais se réclame possesseur de l'arbre ». C. O. 5. 518.
« Aucun pasteur ne voulait aller les évangéliser, même au salaire de 100 livres sterling sans parler des récompenses de l'autre monde ». (Préface XXIX du Calendar of State Papers - Col. Series 1699). 
Voir dans Hannay's History of Acadia les perfides atrocités du major Valdron en 1676, du colonel Church en 1692, du capitaine Chubb en 1696 - pp. 227 et 250.

« Il mourut 86,000 Indiens en cinquante ans, avoue, en 1781 le révérend Samuel Peters.
Dans l'effroyable histoire des rapports de l'homme blanc avec les races sauvages, il n'est guère de plus triste exemple de froide cruauté que la destruction totale des Péquods, hommes, femmes et enfants par les colons puritains, qui se prétendaient les conquérants désignés par Dieu pour ce nouveau pays de Chanaan.
« Cunningham »,
Of Philip of Pokanoket par Washington Irving. 
Correspondance d'Amherst en 1763:
Il écrit au colonel anglais Bouquet, lors de l'Affaire de Pontiac:

« Ne pourrions-nous pas tenter de répande la petite vérole parmi les tribus indiennes qui sont rebelles. Il faut en cette occasion user de tous les moyens pour les réduire. »
« Je vais essayer de répandre la petite vérole », répond le colonel, « grâce à des couvertures, que nous trouverons moyen de leur faire parvenir. » - « Vous ferez bien de répandre ainsi la petite vérole » approuve le général, « et d'user de tous les autres procédés capables d'exterminer cette race abominable. »


Lambert Closse, La Réponse de la Race - Catéchisme national. Thérien frères limitée, 1936. Pp 119-120.