dimanche 31 janvier 2016

Les diocèses canadiens et la crise en Syrie



Extrait de la chronique Le Tocsin tiré du dernier numéro de la revue Le Carillon.

Le Carillon - No.7 - Haut les cœurs!

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Depuis quelques décennies, la majorité des groupes d’action catholique au sein des diocèses canadiens sont imprégnés de la culture socialiste d’un organisme prétendument catholique, mais ouvertement marxiste, nommé Développement et Paix.

Les diocèses canadiens, en collaboration avec Développement et Paix, brassaient de la grosse piastre dernièrement dans leur campagne de parrainage des réfugiés. Dans le diocèse de Toronto, ce sont près de 3,1 millions de dollars qui ont été recueillis. Aux dernières nouvelles, au moins 15 millions auraient été amassés dans tout le Canada pour l’aide humanitaire aux réfugiés syriens.

Le nouveau président de Développement et Paix, Jean-Denis Lampron, dressait un bilan sommaire des campagnes de l’organisme, le 6 décembre dernier, dans une entrevue au journal L’Express de Drummondville : « Selon les chiffres qu’il avance, 600 millions de dollars en aide humanitaire ont été donnés jusqu’à maintenant par l’organisme. Avec cette somme, 15 000 projets ont pu être réalisés dans le monde. »

Si Développement et Paix était un organisme véritablement voué à la propagation de la Doctrine catholique, les 312 églises vendues, fermées ou transformées à ce jour, selon les plus récentes données de l’enquête du Conseil du patrimoine religieux du Québec, auraient peut-être eu une chance de survie.

Pour ne pas que notre principe de charité chrétienne soit assimilé par le principe de la philanthropie humaniste des francs-maçons, rappelons-nous quelques concepts de base :


« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de sa famille, il a renié sa foi, et il est pire qu’un infidèle. »
(Saint Paul, 1 Timothée, 5, 8)


« Comme tu ne peux être utile à tous, tu dois surtout t’occuper de ceux qui, selon les temps et les lieux ou toutes autres opportunités, te sont plus étroitement unis comme par un certain sort; par sort en effet, il faut entendre quiconque t’est lié temporellement et qui adhère à toi, ce qui fait que tu choisis de l’avantager. »
(Saint Augustin, Doctrine chrétienne, L. I, ch. 28)


« Il faut que l’affection de l’homme soit ordonnée par la charité que d’abord et principalement il aime Dieu, ensuite soi-même, enfin le prochain, et parmi les prochains, davantage ceux qui sont les plus proches et plus à même de nous aider. »
(Saint Thomas d’Aquin, Compendium theologiae)


« La loi naturelle nous ordonne d’aimer d’un amour de prédilection et de dévouement le pays où nous sommes nés et où nous avons été élevés. »
(Léon XIII, Sapientiae Christianae, 10 janvier 1890)
-Kenny Piché
Le Tocsin - Actualités religieuses du Québec et d’ailleurs
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